François Hollande – Des comptes à rendre sur les îles éparses !
La démarche pour la récupération des îles éparses s’amplifie depuis le début du XVIème sommet de la francophonie. Les nationalistes profitent du passage du président français, François Hollande, à Madagascar pour lancer une nouvelle requête.
Quatre plateformes nationalistes réclament l’intervention du président Hery Rajaonarimampianina auprès de son homologue français, François Hollande, pour la récupération des îles éparses. Ainsi, l’Association Nosy Malagasy, le Cercle de Réflexion pour l’Avenir de Madagascar (Cram), le Rassemblement des refondateurs de la République, et la Plate forme Emergence de Madagascar ont envoyé une lettre ouverte au chef de l’Etat malgache en précisant que ce dernier a « le devoir devant l’Histoire, d’exiger de son homologue français l’annulation sans tarder du Décret n°60-555 du 1er avril 1960 et du Décret n°78-146 du 3 février 1978. » La lettre précise également que Hery Rajaonarimampianina « peut pour une fois suivre les recommandations du Symposium National pour la restitution des Nosy Malagasy appliquées, et remettre à l’Onu un rapport, et ce, sans avoir à attendre la 72ème session de l’Onu en 2017 », ainsi que « demander des dommages et intérêts aux autorités françaises pour les familles des pêcheurs Malagasy, morts en mer en 2014, lors de l’affrontement avec les forces maritimes françaises alors qu’ils pêchaient dans les eaux territoriales Malagasy au large de Mahajanga. »
Mais pour beaucoup, la position du régime malgache face à cette affaire des îles éparses empêcheraient Hery Rajaonarimampianina d’aborder un tel sujet. En effet, la partie malgache n’a jamais osé prononcer un mot concernant ce litige relatif aux îles éparses. De ce fait, la lettre ouverte risque d’être rangée dans les tiroirs. Pourtant, lors de son passage à Madagascar, Ban Ki Moon a invité la France à entamer des pourparlers avec le gouvernement malgache afin de mettre en œuvre une résolution de l’assemblée générale des Nations unies. Pour rappel, l’Onu a déjà invité la France, en 1979-1980, à restituer les îles éparses à Madagascar.
Dom