Commission nationale malgache pour l’Unesco – Pour un développement durable et équitable
Durant le XVIe Sommet de la Francophonie, l’Unesco a tenu un champ d’exposition, au cœur du Village de la Francophonie, en tant qu’opérateur de l’organisation francophone. C’était une occasion pour cette institution de présenter ses domaines d’intervention, dont l’éducation, la culture, la communication et l’information. Mais c’était également une opportunité de faire connaître ses actions menées en faveur de développement durable et équitable. Plusieurs personnalités sont venues visiter le stand de l’Unesco, entre autres, le Président de la République de Madagascar, la Secrétaire générale de l’Oif, le Premier ministre malgache et Ann Therese Ndong-Jatta qui est la directrice du Bureau multisectoriel pour l’Afrique de l’Est et non moins Représentante de l’Unesco au Kenya, Comores, Djibouti, Erythrée, Madagascar , Maurice, Rwanda, Seychelles, Somalie et Ouganda.Cette exposition était une opportunité permettant de faire connaître l’engagement de l’UNESCO dans le processus de développement engagé à Madagascar. Programme de participationA cette occasion, Fanjamboahangy Ratsimisetra, Secrétaire générale de la Commission nationale malgache pour l’Unesco a réitéré que plusieurs activités ont été menées et d’autres seront réalisées, bien évidemment, afin de contribuer à une paix durable et à un développement équitable et stable pour les populations locales. Et elle de rappeler que pour 2016-2017, Madagascar a pu bénéficier d’un programme de participation de l’Unesco siège. A cet effet, 6 projets seront financés à savoir le Vmlf-Men (orientation des élèves pour suivre une voie scientifique), le Dynam (amélioration durable des conditions de vie des artisans à Madagascar,) l’Association Zà (mise en place de structures régionales de lutte contre la traite de personnes dans les régions d’Analamanga et de Diana), le Seacu (recensement et redynamisation du système des Ecoles Associées et des Clubs Unesco), le Meef (formation des vecteurs de transmission pour le développement communautaire sur l’éducation) et le Mppspf (autonomisation des femmes vulnérables et renforcement des activités génératrices de revenus). En fait, le programme de participation est un moyen permettant de renfoncer le partenariat entre l’Unesco et les Etats membres ainsi que les organisations non gouvernementales. Il est géré par les Commissions nationales. Pour rappel, l’Unesco est la seule institution des Nations Unies dotée d’un système de Commissions nationales, présentes dans 196 Etats membres.
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