Rn2 – Un chauffeur ivre tue un enfant
Un accident est survenu sur la route nationale n°2 le vendredi 25 novembre 2016. Cette route fait souvent l’objet de catastrophe, de ce genre, depuis des années. Cette fois encore, il s’agissait d’un chauffeur, conduisant en état d’ivresse, qui a fauché un petit garçon sur son passage. Toutefois, l’excès de vitesse est à exclure pour une fois, dans la mesure où la faute revenait en partie aux routes en piteux état ainsi qu’à la présence de dizaine de trous. D’après les informations reçues, la victime a perdu instantanément la vie. Les témoins oculaires, habitants les parages, s’étaient tous regroupés sur les lieux de l’accident peu après l’accident. Encore une fois, ceux-ci étaient prêts à attaquer le conducteur en cause. La pratique étant courante dans les accidents, particulièrement lorsque cela se produit en ville. Les justiciers ainsi que les profiteurs se constituent souvent comme témoins oculaires de la scène.
Perdre le contrôle
C’était dans la journée du vendredi. Un véhicule particulier avait heurté un jeune sur la Rn2 à environ 1 km de la ville de Moramanga, lorsque l’on part de Toamasina en direction d’Antananarivo. Le chauffeur du véhicule en cause avait été emmené d’urgence auprès de la brigade de la gendarmerie de Moramanga, et ce, pour éviter la vindicte populaire. C’était un voyageur qui passait par là qui a accepté de l’y conduire. D’après les dires de celui-ci, le conducteur de la voiture accidentée avait l’haleine empestée d’une forte odeur d’alcool. Celui-ci était dans un état lamentable et ne cessait de demander s’il ne faisait pas d’un « horrible cauchemar ». D’après ce qu’il affirmait, tout s’est passé très vite. En effet, un trou sur la route nationale lui avait brusquement fait changer de direction. La victime marchait au bord de la route et s’est retrouvé sur la trajectoire de la voiture. Le petit garçon est décédé sur le coup, répandant du sang partout autour de lui. Par ailleurs, d’après les dires d’un témoin, le chauffeur en cause de cet accident roulait convenablement. Celui-ci l’avait aperçu peu de temps avant la catastrophe, il n’avait pas abusé de la vitesse. Seul son état d’ivresse lui avait fait perdre le contrôle du véhicule au moment d’éviter le trou en question. Les agents de la brigade de Moramanga se chargent actuellement de mener l’enquête sur cette affaire, et de faire le point sur la culpabilité du chauffeur ivre.
Athanase