Un accident est survenu hier dans la ville de Toamasina, sur la rue du commerce. En effet, dans la matinée, un bajaj appelé tuc-tuc dans la ville avait soudainement heurté un petit garçon âgé de deux ans. Ce dernier se trouvait tout seul dans la rue sans que l’on sache où était ses parents. Si la circulation dans cette partie de Madagascar semble moins encombrante que celle de la capitale, elle n’est pourtant pas moins dangereuse. Bien au contraire, la présence des centaines de cyclo-pousse ainsi que des véhicules à deux roues font le calvaire quotidien des usagers de la route. Depuis quelques années, l’accumulation des tuc-tuc engendre encore plus de difficultés, ainsi que des accidents. Le code de la route est de moins en moins respecté dans la ville d’après une constatation générale. Les agents de police de la route font de leur mieux pour surveiller la circulation mais les conducteurs de cyclo-pousse, de moto et de tuc-tuc font toujours comme bon leur semble.

Prudence

La victime est restée allongée longtemps sur la route peu après l’accident. D’après les dires des témoins oculaires, celle-ci avait été fortement cognée au niveau de la tête. D’ailleurs, le petit était encore inconscient lorsqu’il avait été transporté à l’hôpital be de la ville quelques minutes après. L’on ne sait pas encore  la suite de l’affaire. En tout cas, la mère de la victime était affolée et particulièrement en rogne contre le conducteur en cause. Mais qui était réellement en cause dans cette histoire ? Le conducteur, dans son abus de vitesse en pleine ville ou l’enfant qui jouait dans la rue ou plutôt la mère inconsciente qui avait laissé son enfant en danger. Bien des fois, des cas de ce genre s’étaient présentés dans la ville d’Antananarivo. Certes, il s’agissait d’ enfant un peu plus âgé, mais cela ne change en rien le fait que les « catastrophes » ne touchent pas uniquement les adultes. Certains de ces enfants avaient trouvé la mort peu après ou sur le coup. Quelques-uns avaient carrément été heurtés en pleine tête leur ôtant toute chance de vivre. Il est vrai, et cela est indéniable, les conducteurs de véhicule de tout genre et de toute les régions ne font pas assez attention au volant de leur voiture. Toutefois, la prudence va dans les deux sens. Marcher sur les trottoirs n’a jamais fait de mal à personne, et encore moins bien regarder à gauche et à droite avant de traverser.

Athanase