FFKM – Les hommes d’Eglise fustigent le régime Hvm
Les dirigeants n’arrivent pas à protéger le pays et la population. Ainsi les frontières deviennent de passoires, les malgaches se transforment en gibier des malfaiteurs et la ressource naturelle est accaparée par les étrangers. Face à une telle injustice, le peuple n’a pas le droit de s’exprimer. Ce qui a obligé les hommes d’Eglise à se lever.
L’union des églises chrétiennes à Madagascar (FFKM) a sorti une résolution concernant la vie nationale. Sans sommation, les 4 chefs d’église signataires du communiqué ont fustigé le régime à cause de la situation catastrophique du pays. La question d’insécurité, la corruption, la vente de terres aux étrangers, ainsi que la pauvreté ont été mis en exergue par la FFKM.
Les églises ont rappelé que les forces de l’ordre ne sont plus capables d’assurer convenablement la protection de la population. Une réalité vécue au quotidien des malgaches et rapportée régulièrement par les médias. Cette situation engendre également le développement du phénomène « vindicte populaire » qui conduit toujours à la mise à mort du ou des suspects. Plus proche du peuple, la FFKM a soulevé également les problèmes relatifs à l’acquisition barbare des terres malgaches par des investisseurs étrangers. Les églises réclament, en effet, la transparence sur les distributions excessives des terres malgaches aux étrangers. Enfin, la question de pauvreté et du non-respect de la démocratie et d’expression ont été soulevés dans la déclaration.
Toutes les facettes du calvaire
En somme, la déclaration de la FFKM touche presque toutes les facettes du calvaire que la population malgache vie tous les jours à cause de la mauvaise gouvernance. Bien que l’Etat reste laïc, cela n’empêche pas les églises de s’exprimer face aux injustices et pauvreté que le peuple subit. Ce régime, malgré la réussite du sommet de la francophonie et de la conférence des bailleurs et investisseurs, n’est pas capable de réaliser son devoir de protéger le peuple et de générer un développement réel et ce au bénéfice de chaque foyer. La situation empire car si au début de ce régime, la population n’a pas droit à une alimentation suffisante, actuellement la malnutrition faits des morts presque chaque jour. En plus, les Malgaches ne peuvent plus s’exprimer sous peine de répression agressive de la part des forces de l’ordre. Des populations de Soamahamanina, des leaders d’étudiants, des journalistes, ainsi que le politicien Augustin Andriamananoro, peuvent en témoigner.
Dom