Depuis un certain temps, les rumeurs courent concernant la présence sur le marché malgache de riz en plastique, en provenance du continent asiatique notamment de la Chine. Plus précisément, il s’agirait de riz fabriqué à partir de résine synthétique destinée surtout à l’exportation dans les pays sous-développés dont Madagascar. Face à ces rumeurs qui commençaient à persister notamment sur les réseaux sociaux, le ministère du Commerce a souhaité apporter quelques précisions afin de rassurer les consommateurs. Ainsi, selon ce ministère, tous les produits alimentaires importés à Madagascar sont obligatoirement soumis à des tests en laboratoires avant de pouvoir être commercialisés sur le marché.  En  ce qui concerne les tests, il en existe deux sortes à savoir le test de consommabilité et le test de non contamination radioactive. Le test de consommabilité consiste en des analyses physico-chimique et microbiologique des produits et est effectué par les laboratoires du ministère de la Santé publique. Pour le second test de non contamination radioactive, il est effectué par l’Institut national des sciences et techniques nucléaires au niveau de l’Université d’Antananarivo. C’est seulement après que les résultats des tests sont validés et que l’importateur reçoit un certificat le prouvant que les produits peuvent être commercialisés et vendus sur le marché. Aussi, le ministère de préciser qu’aucune cargaison de riz importé à Madagascar n’a échappé à ces tests, et pour l’heure, aucun cas de commercialisation de riz à base de plastique n’a encore été identifié par le ministère du Commerce. Les responsables au niveau de la douane malgache confortent également le fait qu’il est impossible que le riz plastique venant de la Chine en particulier et de l’Asie en général ait pu entrer sur le territoire malgache. Toutefois, les dispositifs de contrôle au niveau de la douane et des ports de Madagascar ont été renforcés face aux craintes de la population sur le sujet. Enfin, il a été rappelé que les riz importés à destination de Madagascar doivent obligatoirement être stockés dans les dépôts « agréés » avec leurs procès verbaux de consignation et ne peuvent en être sortis qu’après les résultats des analyses obligatoires cités précédemment. Malgré tout, des cas de marchandises périmées ou présentant des risques pour la santé des consommateurs ont été déjà recensés  à Madagascar et ce n’est pas la première fois que des produits impropres à la consommation entreraient sur le marché. Echappant ainsi aux tests obligatoires et à la vérification de la douane. La prudence est donc toujours de mise pour chaque consommateur.

Régis Kabary