Au terme des 12 jours de compétition, le bilan est positif pour la 13^ème édition du tour cycliste international de Madagascar et en particulier pour l’Unicef puisque cette édition a été spéciale pour cette institution. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a officiellement célébré son 70^ème anniversaire dans le monde entier et son 32^ème jubilé pour notre pays.

En général, le tour a connu un succès entaché de quelques bémols. Sur le plan technique, on peut citer la négligence sur la reconnaissance des circuits avant le tour. Certains étapes ont ainsi été supprimées au dernier moment dont celle de Foulpointe-Fenerive Est tandis que d’autres ont été raccourcies à cause de l’état impraticable des itinéraires, à l’instar du critérium Fenerive-Est. Au lieu de 90 km, il a été réduit à 55km mais c’est aussi le cas de la 8^ème étape Miandrivazo – Mandoto dont une quarantaine de bornes ont dû être éliminées. D’un autre côté, les agents de la police nationale dans certaines villes n’ont pas vraiment montré leur engagement.
Pour les prochaines années,  la Cote Est de Madagascar ainsi que le By Pass à Antananarivo ne verront plus le tour passé pour des raisons de sécurité, notamment à cause des voitures qui roulaient à tombeau ouvert, et ce, en face du peloton. Par contre, les étapes de montagne seront plus prisées pour favoriser les cyclistes malgaches qui grimpent mieux.
Les pannes des voitures  que l’organisation a louées, en dehors de ceux que les partenaires comme la BOA, Star et Madauto ont mis à la disposition de la caravane, ont aussi été fréquentes. Ces incidents mécaniques ont toujours retardé le tour. D’un autre côté, la restauration reste  encore à améliorer, malgré les 13 éditions. Et puis, il est impossible de ne pas révéler les mauvaises ententes entre les coureurs d’Antsirabe et ceux d’Antananarivo qui se sont livré une concurrence fratricide.

Elias Fanomezantsoa