Diplomatie – La nomination de nouveaux ambassadeurs n’est pas une priorité
Si les dirigeants de la Transition ont été handicapés par l’impossibilité de nommer de nouveaux représentants diplomatiques à cause de la relation tendue avec la communauté internationale, l’actuel régime n’arrive pas non plus à solutionner ce problème.
La ministre des Affaires étrangères a donné un aperçu de son projet pour 2017. Attalah Béatrice a mis en exergue sa priorité sur la diplomatie de développement, notamment la possibilité pour Madagascar d’accueillir la 3è édition de la francophonie économique. Elle a également avancé les projets de visites, à Madagascar, de plusieurs hautes personnalités diplomatiques étrangères en 2017. Pourtant, la Mae n’est pas encore en mesure de confirmer la nomination de nouveaux ambassadeurs alors que les représentants diplomatiques jouent des rôles primordiaux dans les relations internationales d’un pays. Le régime Rajaonarimampianina a du mal à nommer des ambassadeurs sans pouvoir apporter des explications convaincantes. Le mois de décembre de l’année dernière, la ministre a déjà confirmé que les nominations d’ambassadeurs sont proches mais la réalité la contredit. En juin dernier, elle a changé de tons en soutenant que la nomination est une prérogative exclusive du chef de l’Etat. En effet, Attalah Béatrice a déjà annoncé, six mois, après l’effectivité du régime Rajaonarimampianina qu’elle a déjà envoyé une liste de personnalités susceptibles d’être désignées à la tête des ambassades malgaches.
Comme perspective 2017, la Mae n’a pu avancer aucune rencontre diplomatique importante comme celles de la Comesa, et de l’Oif que le pays a accueillies cette année. Elle a quand même soutenu que l’année prochaine devra être la période de récolte pour la diplomatie économique. Tout le monde attend donc que les promesses de financements, d’investissements et de coopérations faites par les partenaires internationaux se concrétisent en actions. En effet, après avoir annoncé la somme de 6,4 milliards de dollars de financement, l’Etat est obligé de faire pression sur les bailleurs de fonds afin que ces derniers débloquent réellement les aides qu’ils ont promises.
Dom