Le volontariat n’a jamais été aussi sollicité qu’aujourd’hui. A cause des guerres, de la famine, des catastrophes naturelles et de l’extrême pauvreté, le monde a besoin plus que jamais de volontaires. Le bénévolat en ligne permet aux organisations et à des personnes de bonne volonté de s’associer pour répondre à des défis partout dans le monde, à partir de n’importe quel appareil. Il est surtout rapide, facile et efficace. Tous les domaines sont présents, de la traduction jusqu’au leadership en passant par la rédaction, l’art… En d’autres termes le volontariat en ligne permet aux engagés de développer leurs compétences et de les mettre à profit, en assumant de nouveaux rôles que leur vie professionnelle ne leur permet pas forcément. Les organisations, quant à elles, collaborent avec des personnes venues de pays et d’horizons différents et s’intègrent en ligne à une communauté mondiale partageant le même objectif de faire progresser le développement humain. En tout, ce sont donc 53 opportunités différentes qui s’offrent aux volontaires sans aucune distinction. Pour y accéder, il suffit d’aller sur le site www.onlinevolunteering.org. Actuellement, il  existe environ 12 000 volontaires en ligne par an, répartis dans 187 pays. Une offre intéressante puisque le temps de travail peut être choisi en fonction des disponibilités de chacun. En effet, le temps de travail par semaine va de 1 heure jusqu’à plus de 20 tours d’horloge. En plus, le niveau de difficulté peut être choisi selon le volontaire. En somme, une véritable façon de participer au développement selon ses compétences.

Chacun trouve son compte

Malheureusement, ce volontariat format 2.0 n’est pas encore assez vulgarisé. Même si l’internet n’est pas encore accessible à toute la population, ceux qui ont la chance d’y accéder ont une part de responsabilité dans le développement de la société. D’ailleurs, 60% des volontaires sont issus de pays en voie de développement. Une preuve que la pauvreté n’empêche en rien le bénévolat. Par contre, voir ses semblables dans le besoin devrait inciter à aider. Une mentalité qui est encore loin d’être acquise à Madagascar. Au contraire, les pratiques veulent que ceux qui réussissent ne se soucient plus du petit peuple, et que le petit peuple ne cherche qu’à nuire à ceux qui ont réussi. Une mauvaise foi qui doit être dépassée pour pouvoir faire développer toute une nation. Et lorsque des individus compétents et passionnés unissent leurs forces en ligne avec des organisations qui œuvrent pour le développement durable, chacun y trouve son compte.

Seheno Kely