Vous êtes ici :

Lundi 25 Novembre 2024

ombre

Guéguerre pour la tête de l’opération réconciliation

L’émulation à vouloir conduire l’opération pour une réconciliation apparait au grand jour. On se dispute le rôle, mais les uns et les autres affirment qu’il n’y a pas de dispute entre prétendants à vouloir le jouer. Cependant les sous-entendus de part et d’autre révèlent une rivalité qui sourde entre eux. Le CRM, Conseil de Réconciliation Malagasy, bénéficie de l’avantage d’être un organe officiel en charge de cette mission. Sourires en coin des membres d’une association titrée Conseil ou Commission de Réconciliation Nationale, sourires façon d’ironiser sur le fait que c’est en raison de l’existence de leur organisation que l’on a été tenu de recourir au qualificatif «  Malagasy » au lieu et place de « Nationale » lorsqu’il a fallu donner un nom à l’autre. Les militants qui travaillent au sein  du groupe ayant pour objectif  la Réconciliation Nationale ne se privent pas d’user de tous les arguments pour mettre en valeur les atouts que possède leur organisation, histoire d’épingler, sans besoin de le dire, l’inefficacité de l’organe rival malgré les avantages dont dispose celui-ci : position officielle et avantages matériels à l’avenant. Comme à l’intérieur d’autres organes créés et même estampillés Transition, les membres de cet organe officiel jouent des coudes pour obtenir une prolongation du mandat de la maison qui les abrite.
Les prétentions du CRNationale rendues publiques prêtent l’occasion de revenir sur nombreuses questions autour de l’opération « Réconciliation ». Jusqu’ici au sein de la population, en l’absence de toute explication sérieuse, nombreux ont le sentiment qu’il s’agit d’un jeu entre politiciens, et que pour le spectacle chacun aime à jouer les terreurs tout en se faisant peur à soi-même, genre voyou « retiens moi, sinon je l’écrabouille » transposé en version politique « réconcilie nous, sinon je suis capable de tout ». En y réfléchissant chaque citoyen se demande quel rôle lui réserve-t-on dans cette affaire, qu’il perçoit parfois comme une simple cabale. Rares peuvent se sentir personnellement impliqués. Chacun peut avoir et défendre avec ardeur des idées différentes des convictions qui peuvent être celles du voisin, d’un ami, d’un membre de la famille, sans que cela ne devienne un casus belli. 
Fariboles de politiciens ! S’agit-il de réconcilier des gens parce qu’ils ont ou même militent pour des idées contraires ? Encore que c’est faire injure aux gens qui militent pour des idées que de faire croire qu’ici on a fait pareil qu’eux. En toute objectivité les luttes qui ont été à l’origine des crises n’ont eu de raisons réelles que contre une personne en faveur d’une autre. Evidemment que l’on a déguisé la réalité à chaque fois avec les habits de promesses de changement. L’histoire par le bégaiement des faits témoigne qu’à chaque fois « lasa vazaha, misolo vazaha », un clou chasse l’autre, le roi est mort vive le roi. 
Certes à un moment une sorte d’inimitié s’est installée entre deux camps, le camp de ceux qui étaient pour et celui des contre. C’était à partir de l’instant où le militantisme ou même une simple inclination en faveur d’une personne a versé l’esprit dans la forme d’une adulation. Faut-il s’étonner que les bonshommes ainsi idolâtrés aient éprouvé la tentation de dériver vers des formes de dictature ?
La réconciliation, le peuple n’en a que faire. Il ne lui manque peut-être que l’apprentissage de défendre des idées et celui de s’élever à en accepter les différences. Ce que permettrait une campagne qui promet d’être longue, campagne qui permettrait d’installer progressivement les conditions qui permettent à chacun de vivre en harmonie avec lui-même et à tous de vivre en harmonie avec l’ensemble de la population. A l’évidence ça implique au préalable une révolution du mode de faire la politique, révolution qui conditionne à la fois une réussite du développement. 
En plongeant au fond des choses, plus on avance dans le temps plus on s’aperçoit que les acteurs politiques dans leur majorité se sont entendus jusqu’ici à ne faire que du spectacle, à produire du vent et ainsi de façon complice à manipuler le public afin que les conditions demeurent les mêmes, celles de jouir de la liberté des renards dans un poulailler. 
Une première épreuve dans les jours qui viennent enseignera sur l’orientation que l’on va prendre question de gouvernance. La procédure pour la désignation du Premier ministre et pour la formation du gouvernement peut procéder, d’une sage conformité à la loi, d’une entente entre larrons en foire, d’une rencontre de bonnes volontés pour la bonne cause, d’une nouvelle déchirure alibi pour une autre opération de réconciliation.

Léon Razafitrimo 

image

Misalovana ny andraikitry ny hafa

Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho

Lire la suite

image

Mais avant tout ça ?

La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40

Lire la suite

image

Fanafihana tao Antanety - Vely famaky no nahazo ilay renim-pianakaviana

Nisehoana fanafihana mahatsiravina tao amin’ny fokontany Antanety ao amin’ny kaominina Ampanotokana ny talata lasa teo. Renim-pianakaviana no nokapain’ireo jiolahy ny famaky.  Toerana anisan’ny anjakan’ny vono olona sy vaky trano raha iny

Lire la suite

ombre