Journée de la femme – Mamy Brunette à l’affiche
A l’occasion de la journée internationale de la femme, le 8 mars 2014, Mamy Brunette ou tout simplement Ngita remonte sur scène samedi 8 mars à partir de 21h à la salle de la plaine de la « ferme des coteaux » à Belleville. Ce concert est organisé par l’association « Amicale du Sud-Est de Madagascar en France ». Ngita est une chanteuse originaire de Manakara qui vit à Saint-Denis. Le répertoire sera composé des meilleurs titres de la chanteuse avec beaucoup de surprises. Dès son plus jeune âge, elle a commencé la chanson par sa participation à la fête annuelle des écoles. Puis, elle intègre le Groupe Triangle à Manakara. Ancienne choriste et donc auréolée de toutes ces expériences, elle décide d’enregistrer son premier album « Zaho e ! » (composé de 10 titres), avec Bivy en 2010. Elle puise dans la musique traditionnelle de son île pour parler de la vie, de l’amour, de l’exil. Par sa simplicité déconcertante et sa fougue inouïe, sa musique swingue entre les différentes cultures malgaches qui sont connues multiples et variées. Elle a réalisé plusieurs concerts à l’étranger. Ses dernières retrouvailles avec ses fans s’est tenue le 16 novembre dernier à la Ligne 13 Saint-Denis avec Regis Gizavo et Toto Mwandjani. Le public a découvert l’album de Ngita mais également, la chanteuse a proposé un voyage au cœur de son île et surtout de sa région avec ses titres. Actuellement, Ngita lance son album sur le plan international. Le 31 janvier par exemple, elle a été l’invité de Gabriel Conti de la radio Argentine « Folkorica National Fm 98.7 » pour parler de sa musique et de son île. Ngita a la musique dans les veines. Ancienne choriste, elle a évolué dans ce sens en participant aussi chaque année au « Podium » de la fête de l’Indépendance en interprétant des chansons avec son frère aîné. Elle a fusionné plusieurs genres musicaux, un mélange de chant traditionnel du Sud-est d’inspiration Karagnila, Batrelaky, pour pouvoir mettre en exergue sa racine Antemoro, tout en amenant les gens suavement et chaleureusement dans le rythme Tsapiky du grand-Sud mais plus doux dans le rythme ou plus précisément ce qu’on appelle Tosike. Le 8 mars est un rendez-vous à ne pas manquer pour ses fans de l’Hexagone.