Les agents des forces de l’ordre de la ville d’Antananarivo ne cessent de trouver les moyens de venir à bout des voleurs à la tire qui s’activent en ville. Le dimanche 8 janvier dernier, en fin d’après-midi, l’un d’eux avait été appréhendé par des éléments de la police nationale d’Analakely. En effet, celui-ci est supposé être l’auteur d’un vol qui avait eu lieu le 31 décembre 2016 dernier à Antaninarenina. La victime avait effectivement perdu sept téléphones portables ainsi que la somme de 420 000 Ariary ce jour-là, sans compter le préjudice moral que ce vol avait engendré. Bien entendu, la personne avait directement porté plainte auprès des agents des forces de l’ordre qui avaient de suite procédé à une enquête. Suite aux informations données par la victime, les agresseurs étaient au nombre de cinq, armés chacun de sabre tranchant. L’enquête suit son cours, et c’est neuf jours plus tard que les pièges instaurés par les policiers ont finalement porté leurs fruits. D’où l’arrestation de l’individu, dénommé Fabrice, âgé de 31 ans.

Attaquer par surprise

Lors de l’enquête effectuée peu après l’arrestation, la victime qui avait, au départ, porté plainte avait catégoriquement affirmé l’implication de l’inculpé dans le vol qu’il avait subi. Par ailleurs, il a été également découvert que l’individu en question est un récidiviste. Celui-ci avait déjà écopé de plusieurs peines en rapport avec les attaques à main armée. En effet, de plus en plus de bandits effectuent actuellement leurs opérations malveillantes en étant armés jusqu’aux dents et surpris en leur possession. Dans le cas des voleurs à la tire, ceux-ci utilisent plutôt des armes blanches dangereuses, comme les sabres ou les couteaux tranchants. Généralement, les victimes en sont épargnées puisque les armes ne servent qu’à menacer dans la majorité des cas. Ce qui ne les empêche pour autant d’en faire usage. En effet, les habitants de la ville de Toamasina, où les bandits et voleurs à la tire grouillent comme des mouches, se sont souvent plaints de la présence de malfrats blindés de sabres dans les ruelles de la ville. C’est le cas de Mangarivotra. Les bandits attendent le passage des personnes dans le noir et attaquent par surprise. Ceux qui opèrent dans la capitale sont actuellement de plus en plus nombreux à accomplir leurs méfaits de la même manière. Ce qui n’empêche pourtant pas ceux qui sont nés de la vieille époque de continuer à faire la ronde sur un lieu particulier, et d’attaquer par surprise sans menace ni arme pour ‘‘déstabiliser’’ la victime.

Athanase