Fermeture de 4 écoles privées – L’autorisation d’ouverture sous des conditions
Pour des raisons de litiges, 4 écoles privées ont été fermées cette année, selon la Direction de l’Office national de l’Enseignement privé (Onep). En effet, les écoles en question ont été confrontées à des problèmes de litiges qui pourraient bien effectivement affecter les élèves. Le Directeur de l’Onep, Maurille Tsilanizara, a souligné qu’une telle décision ne se prend pas à la légère. « Il est difficile de mettre fin à des activités pédagogiques d’autant que nombreux élèves vont devoir en subir les conséquences. Mais après étude de la situation, c’était la seule solution convenable pour que la situation n’empire pas ». Il est question de litige entre deux écoles différentes ou bien entre l’Administration et les enseignants. Par ailleurs, concernant le non-respect des normes établies, l’Office ne peut procéder à la mise en application des sanctions ou à la fermeture de l’établissement en question que pour les cas de flagrant délit.
Les normes à respecter
Les établissements scolaires, avant toute ouverture, doivent disposer d’une autorisation émanant des juridictions responsables respectives, à savoir la Cisco pour les primaires, la Dren pour les secondaires et l’Onep pour les lycées. Mais pour en disposer, une descente a priori devrait être effectué pour l’état des lieux et pour confirmer si l’établissement en question a été construit selon les normes et n’exposent pas les élèves aux dangers. L’autorité locale donne alors son approbation avant que les dossiers ne soient présentés pour une autorisation d’ouverture. L’établissement devrait également disposer d’un certificat de situation juridique et les enseignants munis d’une autorisation d’enseigner. Par ailleurs, pour enseigner en primaire, il faut être titulaire du BEPC au minimum, du Bac pour le secondaire et de la licence pour un poste d’enseignant dans un lycée.
Moyens insuffisants
Les règles ont beau exister mais reste à savoir si elles sont bien appliquées. Le Directeur de l’Onep a fait part d’un problème de ressources humaines et financières. Bien que le suivi et l’inspection soient indispensables pour que les écoles privées restent dans les normes établies, les moyens ne le leur permettent pas. Le budget de fonctionnement de cette année a d’ailleurs connu une baisse, d’après toujours le Directeur de l’Onep et la totalité de la somme est de l’ordre de plus de 2,13 milliards d’ariary. Un budget alloué au payement des salariés, au fonctionnement de l’établissement en question et surtout à la subvention des enseignants des écoles privées qui est de 24 000 ariary par personne par an. Les enseignants des établissements en difficulté bénéficient chacun d’une marge de 30 000 ariary par mois.
Ericka