La Turquie, tous savent que l’Union Européenne n’en veut pas, et à l’allure où vont les choses, n’en voudront jamais ! La campagne de nettoyage menée par le président turc est inacceptable aux yeux des occidentaux. Mais pour les 3 millions de réfugiés bloqués en Turquie – et d’où le fonds de 3 milliards de dollars de compensation venant de l’Ue -, Erdogan doit leur trouver des terres d’accueil, la raison principale de sa venue à Madagascar, outre bien sûr les richesses nationales convoitées !

Les négociations pour l’entrée de la Turquie au sein de la grande famille de l’Union Européenne sont au point mort depuis plus de dix ans maintenant. Les raisons de cette réticence sont nombreuses et en premier lieu les questions culturelle, religieuse mais aussi économique. « Il s’agit de la conscience — culturelle et religieuse — que les Européens ont d’eux-mêmes. Il ne fait aucun doute que lors des débats portant sur l’Europe et plus particulièrement sur l’Union européenne, la question de la culture et de la religion joue aujourd’hui un rôle beaucoup plus important qu’il y a par exemple 20 ans. Depuis quelques années, le facteur religieux revêt une importance de plus en plus grande, si bien que l’opposition entre le christianisme et l’islam trouve malheureusement un écho chez certaines personnes« , a indiqué une conseillère au sein de l’Ue. Pour l’autre volet, l’économie turque est qualifié de « « moins développée que celle de n’importe quel membre de l’UE ». Enfin, la troisième raison réside dans des considérations politiques. « Quand on entend parler de la situation dans le domaine de la liberté d’expression en Turquie et des solutions apportées au problème kurde, on a l’impression que le pays est en train de régresser. On se demande si la Turquie partage les normes et les valeurs mises à la base du projet européen« , a conclu la même personnalité européenne.
Richesses nationales
Du coup, l’arrivée des millions de réfugiés, depuis quelques années, qui ont fui la Syrie et d’autres pays en guerre aux portes de l’Union européenne, est devenue du pain béni pour les turcs et son président Erdogan. D’où l’exigence de ce dernier de la somme de 3 milliards d’euros pour y faire face. Et comme le régime actuel à Madagascar a ouvert le ciel de notre pays, Turkish Airlines, la compagnie aérienne nationale turque, s’est engouffré dans la brèche et bien sûr, tout le monde a compris les raisons. Pour beaucoup, la visite officielle du président turc ne peut qu’entrer dans ce cadre de la résolution de la crise migratoire à laquelle la Turquie a bénéficié d’une manne financière considérable. En somme, Erdogan va faire miroiter des millions d’euros aux dirigeants malgaches actuels pour que le pays accueille ces réfugiés.

Et d’un autre côté, les Turcs, comme les Chinois, louchent sur les richesses nationales de Madagascar et avec les milliards d’Angela Merkel, ils comptent bien investir, non seulement dans les exploitations aurifères mais aussi et surtout dans le … foncier ! Ailleurs, on appelle cela faire plusieurs pierres d’un coup : éliminer la situation explosive dans laquelle est plongée la Turquie avec ses millions de réfugiés dont des centaines de milliers de djihadistes, faire le minimum de dépenses en transposant le problème dans l’Océan  Indien et puis, acheter de l’or et des terres à bas prix !

Teddy Bear