Hier, un receveur de taxi be de la ville d’Antananarivo a failli causer la mort d’une mère et de son enfant. Il s’agissait particulièrement d’un véhicule de transport en commun de la ligne 138, dont le terminus est situé à Analakely, non loin de l’hôtel le Grand Mellis. Il était environ 15 h, les passagers faisaient non seulement la queue, mais plusieurs véhicules également attendaient patiemment leur tour. Or à cette heure, quelques personnes uniquement faisaient la queue. L’un des taxi-be, ayant réussi à se remplir, avait quitté le terminus incitant ainsi le prochain taxi-be à s’engager dans l’allée afin que les gens puissent entrer. Toutefois, le conducteur du prochain véhicule avait mal manœuvré l’engin et s’est engagé sur le trottoir. Cependant,  les personnes qui patientaient avant d’entrer se trouvaient précisément à cet endroit. Les choses se sont déroulées à la vitesse de la lumière. Le conducteur avait tout d’abord roulé sur le pied droit d’une jeune fille dans la file avant de faire marche arrière et de foncer ensuite sur le reste des personnes présentes.

Incapable

Aucun blessé n’avait été déclaré, à part bien entendu la jeune fille dont le pied droit avait été meurtri sous la roue avant du taxi be. Et il a été découvert par la suite que le véritable conducteur du véhicule en question, n’était pas celui qui se trouvait au volant du taxi be au moment de cet incident. Il s’agissait du receveur, et encore, celui-ci était l’aide chauffeur d’un autre véhicule. Ce dernier avait vaguement fait marche arrière après avoir écrasé la jeune fille, puis il a encore essayé de démarrer mais avait foncé droit sur les autres personnes qui s’étaient uniquement retirées de quelques mètres. Une femme qui vendait non loin de là avait d’ailleurs paniqué au moment où la voiture fonçait droit sur elle dans la mesure où elle se trouvait pile dans la trajectoire du chauffard, mais elle tenait également son bébé endormi dans ses bras. Fort heureusement, ce receveur avait réussi à freiner le véhicule au dernier moment. A préciser que tout cela s’était déroulé en l’espace de quelques secondes. Aucune réaction n’avait pourtant émané ni du véritable conducteur ni des responsables qui assuraient la gestion des taxi be sur les lieux. Aucune excuse ni regret également venant du chauffard. Au contraire ce dernier et les autres précités s’étaient contentés de rire de la maladresse du receveur. Évidemment, lorsque aucune victime n’a trouvé la mort, ni n’a été gravement blessée, la situation est prise à la légère. Personne ne se soucie des impacts que peuvent causer le fait de laisser conduire un incapable. Et l’on s’étonne que les accidents se succèdent !

Athanase