Un véritable succès, le cabaret de Silo, vendredi dernier à l’Is’art galerie, s’est déroulé dans une ambiance festive et électrique. Un rendez-vous tant attendu par les fans, « Vendredi 13 » est, pour Silo, un projet qui lui tient à cœur lui permettant de développer l’étendu de sa musique. D’Antaninarenina au Centre culturel Albert Camus, actuel Institut français de Madagascar, en passant par le Ccesca Antanimena, c’est, à chaque fois, une belle épopée musicale dans la ville des Mille que Silo propose à son public. De plus, il conjuguait le concept avec le mythique vendredi 13 ayant pour particularité d’être associé à une superstition (dans certaines cultures) qui est un jour de malheur pour certains ou de chance pour d’autres. Apparemment, c’est la chance qui s’est tournée vers Silo pour ce début d’année car la soirée était non seulement envoutante mais a également été honoré par beaucoup de monde. La salle était pleine comme un oeuf. Un public plus jeune et branché a envahi les lieux… des fans qui ne voulaient que s’amuser et écouter de la bonne musique.

Nostalgie

Silo, de son côté, était accompagné de ses meilleurs musiciens, notamment Cedrick Ratovoarison à la batterie. Tantôt au clavier et à la guitare, et parfois au micro, le multi-instrumentiste s’est donné à fond sur scène. Avec ses morceaux donnant envie d’agiter la tête, il a enchanté les mélomanes noctambules de la capitale à travers ses rythmiques conjuguant du rock-électro à un zeste de musique traditionnelle. Car pour lui, chaque show est une occasion de mettre en avant ses multiples facettes notamment sa performance scénique, ses compositions et son côté touche-à-tout. « Ecouter du Silo est un peu difficile mais une fois concentré, sur la mélodie que sur le texte, on se sent transporté dans un autre univers musical. Un monde où musique électrique et malgache se conjuguent, donnant envie d’écouter et d’en redemander encore. Ce soir, il a présenté un répertoire plutôt rock, sans oublier ses petites touches bien malgaches de la musique du Sud, qui rendent ses morceaux exceptionnels », lâche un fan, en plein délire. Son playlist était orné de ses meilleurs tubes. « Alohan’ny hatory », « Fakam-panahy », « Eva » et « Embona » ont, entre autres, sublimé de nostalgie la soirée. De même, les puristes auront aussi reconnu quelques morceaux de la bonne époque de Sdf, mais aussi de Silography.

T.A.