L’éducation est une valeur sûre pour le développement à long terme d’un pays. Et la mise en place d’infrastructures scolaires aux normes constitue l’un des facteurs clés, à la réussite scolaire. Malheureusement, leur vétusté, voire leur inexistence, prévaut encore dans plusieurs localités de la Grande île. C’était le cas, il y a peu de temps de la Circonscription scolaire (Cisco) de Miandrivazo. En effet, grâce au projet Education pour tous (Ept) et  le Programme d’appui aux services sociaux de base Education (Passoba Education), le ministère de l’Education nationale (Men) a construit une École Primaire Publique (Epp) flambant neuve, dans la Cisco de Miandrivazo, Dren Menabe,  et a réhabilité le bureau de ladite Cisco. L’inauguration s’est effectuée dans la localité, le jeudi 12 janvier 2017. Baptisée « EPP Ambatomena », cette nouvelle école est conforme aux normes anticycloniques. Elle comprend deux salles de classe, équipées de tables-bancs répondant aux exigences en termes de qualité ainsi que des points d’eau. Cette école accueillera les enfants des agglomérations environnantes. Le chef Cisco, Randriamanjary Rado Malala, de préciser lors de l’inauguration que  « Pendant les périodes cycloniques, notre district est toujours victime de dégâts ». Ce qui justifie la nécessité de mettre en place de normes anticycloniques pour cette école.

Financements extérieurs

Pour sa part, l’homme fort du Men a souligné l’importance de la mise en place d’infrastructures aux normes pour la réussite scolaire. « Nous apportons notre soutien, pour le bien des enfants afin de les aider à bâtir un avenir prometteur. (…) Un grand remerciement à l’adresse des partenaires techniques et financiers pour leur engouement dans le secteur de l’éducation. Et ce, afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation à Madagascar », a fait savoir dans son allocution, Paul Andrianiaina Rabary, ministre de l’Education nationale. En effet, l’Ept et le Passoba Education sont financés par la Banque africaine de développement (Bad) et l’Union européenne, et avec l’appui technique et financier des Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef). D’ailleurs, de tels projets d’envergure  ne pourraient se faire sans une intervention des bailleurs de fonds qui œuvrent activement dans différents secteurs clés à Madagascar. En parallèle avec le Passoba Education, il y a par exemple le Passoba Santé qui permet à des millions de personnes actuellement d’avoir accès aux soins médicaux de base dans les régions les plus reculées de Madagascar.

Seheno Kely