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Mercredi 27 Novembre 2024

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Pauvreté à Madagascar – Chacun ses préoccupations !

Madagascar est le 5ème pays le plus pauvre du monde, mais il faut le voir de plus près pour connaître exactement l’ampleur de cette pauvreté. Toutefois, il a été plusieurs fois constaté que « les plus beaux véhicules du monde se trouvent dans certaines régions du pays ». Les 4×4 et autres types de voiture de luxe, par exemple, sont la preuve vivante que ce n’est pas la totalité de la population malgache qui souffre de cette pauvreté. Un contraste relativement énorme se définit chaque jour au niveau de la population. L’image que l’on prend0 souvent en compte est la petite cabane en sachet où une famille pauvre vit à quelques mètres même d’un gigantesque immeuble de luxe. Ou encore les enfants qui s’attardent au niveau des 4×4, pendant un embouteillage, afin de mendier un peu d’argent. Et ce même dans les plus grandes villes du pays. Actuellement les fléaux s’abattent sur la population malgache. Tout un chacun qu’il soit riche ou pauvre ressent ce problème. Pourtant,  chacun le vit à sa manière et ses préoccupations.  

 

Insécurité

On dit souvent que le meilleur moyen de savoir si un pays est pauvre, c’est de voir le nombre de marchands qu’il possède. Effectivement, de plus en plus de petits magasins, sans autorisation légale pour certains, se forment à chaque coin de rue. Toutefois, il y a lieu d’ajouter que la recrudescence des bandits en tout genre peut être également caractérisée comme indicateur de pauvreté dans le pays. La population meurt littéralement de faim, ce qui conduit parfois les moins intelligents vers le vol pour s’en sortir. En effet, que ce soit les voleurs à la tire, qui pullulent dans la ville d’Antananarivo et celle de Toamasina, ou les cambrioleurs qui opèrent presque tous les jours et par dessus tout les dahalo qui sèment la terreur dans les autres régions, tous ont un point commun que personne ne peut nier : ils sont pauvres.

 

Qui sème le vent, récolte la tempête !

Il est tout à fait normal qu’un problème de la sorte se produit si l’on fait un bref constat de toutes les activités des malgaches depuis des années. Les cultures sur brûlis s’étaient enchaînées dans plusieurs régions de Madagascar, 80% de la population malgache utilisent encore le bois de chauffe et le charbon de bois comme source d’énergie pour la cuisson. Et  la protection de l’environnement est une chose que les malgaches n’ont pas encore acquis dans leur vocabulaire et encore moins le reboisement pour certains. Tout cela constitue les principaux facteurs de ce changement climatique, un fléau qui s’abat sur Madagascar. Car tout ne vient pas par hasard, comme une punition divine ; nos actes ont des répercutions directes non seulement sur la société mais particulièrement sur le pays dans lequel on vit. Ce n’est pas pour rien que les pays étrangers font tout le nécessaire lorsqu’il s’agit d’environnement ou de production d’énergie renouvelable. Mais les autorités malgaches, une fois encore, n’ont pas les mêmes préoccupations pour le bien de ce pays. Les priorités ne sont jamais les mêmes. Par ailleurs, ce manque d’eau qui fait brailler tous les malgaches actuellement est le résultat des actes de chacun sans exception, pas seulement du régime actuel. Réfléchir à une solution pour y faire face et à une autre pour améliorer la situation serait préférable que de crier sur tous les toits que la population malgache souffre.

 

Un problème de plus

Pendant des semaines, voire plusieurs mois même, le phénomène du délestage avait beaucoup intrigué et irrité la population malgache. Chacun avait effectivement connu le plaisir de déjeuner ou dîner à la lueur d’une bougie, ou même de patienter des heures avant que l’électricité revienne. Or, voilà quelques jours maintenant que le manque d’eau s’ajoute à ce problème déjà invivable. Il n’y a pas assez de pluie à Madagascar actuellement et cette nouvelle difficulté se fait ressentir à la vitesse de la lumière. Même si les responsables de la jirama et de la météo Madagascar l’avaient réitéré des dizaines de fois depuis des années. Depuis le début de cette semaine, des préventions d’urgence circulent dans la société, incitant chaque personne à se montrer raisonnable quant  à l’utilisation de l’eau. Mais le gouffre entre les riches et les pauvres « réapparaît » une nouvelle fois. Car si la panique s’empare de la majorité de la population malgache  au sujet de ce nouveau mal qui s’abat sur la population, les personnes riches ne s’en préoccupent pas le moins du monde. Celles-ci ayant tout à fait les moyens de se procurer un groupe et du gasoil pour éviter le délestage, ainsi que de l’eau en cas de véritable manque.

Athanase Muriel

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