Cambriolage suspect – 2 journalistes en sont victimes !
Ici et ailleurs, le journalisme est l’un des métiers les plus dangereux qui soient. C’est un fait incontestable, au point que chacun en ait pleinement conscience. En effet, plusieurs journalistes de quelques régions de Madagascar avaient déjà subi des injustices en rapport avec leur profession. A rappeler l’épisode des coups et blessures volontaires sur un membre à part entière de l’équipe Free News en raison de son appartenance à la boîte, le 23 octobre 2016. Cette fois, les journalistes investigateurs Fah Andriamanarivo et Riana Randrianarisoa ont fait les frais d’un cambriolage suspect à leurs domiciles respectifs. Le premier a reçu la visite inopinée de quatre ou cinq hommes cagoulés et armés de sabre au milieu de la nuit, le 5 janvier 2017. Tandis que la seconde n’a constaté l’entrée par effraction dans sa maison que très tôt hier matin. D’après les informations reçues, ces deux cambriolages avaient une chose en commun, à savoir le fait que les individus n’avaient dérobé que les ordinateurs et tout ce qui avait un rapport direct avec le travail des journalistes en question.
La vérité
Ordinateur portable, onduleur, ordinateur de bureau, caméra, appareil photo, clé Usb, disque dur, dictaphone tels ont été les objets que les victimes déclarent avoir perdu suite à ces cambriolages. Appareils qui contenaient tous des dossiers sur les investigations menées par ces journalistes. A noter que ces derniers sont les fervents investigateurs sur le sujet qui touche l’environnement de Madagascar, notamment en ce qui concerne les trafics de bois de rose et de tortues dans le pays. Par ailleurs, Riana Randrianarisoa a ajouté que les individus avaient également dérobé une photo de son jeune fils, qui était collée sur la carte d’identité scolaire du petit garçon, les autres objets de valeur et paperasses ont été éparpillés sur le sol. Tout porte à croire effectivement, dans les deux cas, que les bandits en question avaient déjà une idée derrière la tête et que cet acte était prémédité. Cela aurait-il un rapport direct avec le métier des victimes ou s’agit-il d’une simple coïncidence ? En tout cas, le vol de la photo du petit ne passe pas inaperçu et peut être très bien traduit comme une forme d’intimidation et menace contre la personne elle-même. Par ailleurs, les victimes se demandent si ces cambriolages auraient un rapport avec les reportages qu’ils comptaient faire sur les trafics de bois de rose. L’enquête se poursuit et la vérité sur cette affaire éclatera bientôt au grand jour. Ou pas !
Athanase