Le débat sur la nécessité d’organiser, pour cette année, les élections régionales et provinciales commence à ressurgir auprès de l’état major politique. Pourtant, vu la tendance des discussions, la plupart des partis politiques de l’opposition ne sont pas encore prêts pour affronter les urnes. En effet, l’opposition se concentre surtout sur les stratégies efficaces pour affronter le Hvm  pour la présidentielle de 2018. Pourtant, l’enjeu des régionales est de taille puisque les parties politiques qui arriveront à s’emparer des régions auront plus de marges de manœuvre pour faire face à d’éventuelles tentatives de fraudes et de délits  électoraux.

Le Hvm, pour sa part, a déjà confirmé sa disposition à participer aux élections régionales et provinciales. Le parti présidentiel a un atout majeur puisqu’il est le seul qui connait si ces scrutins vont avoir lieu pour cette année ou pas. En plus, les actuels chefs de région nommés pas le président de la République peuvent se porter candidats. Ils auront l’avantage face aux autres candidats parce qu’ils ont déjà occupé le poste et maîtrisent parfaitement les besoins réels de la population de leurs collectivités territoriales décentralisées.

Personne n’est à mesure de confirmer la tenue de ces élections pour cette année 2017. Le budget y afférent n’est pas encore inclus dans la loi de finances initiale 2017. De plus, le pouvoir exécutif doit encore se pencher sur la réalisation de la réforme du code électoral proposée par la commission électorale indépendante. Ensuite, l’obtention du financement et d’investissement de plus de 10 milliards de dollars, lors de la conférence des investisseurs, oblige l’exécutif à se focaliser sur la réalisation des projets de développement définis dans la Politique nationale de développement mais non pas à l’organisation des élections de proximité.

Dom