Le nouvel an du calendrier Grégorien est fixé le 1er janvier, n’empêche que beaucoup de pays, notamment la Chine, disposent de leur propre Nouvel an. A ce titre, Madagascar a le sien, qui fait sa renommée. Pourtant, jusqu’à maintenant, la date exacte de la célébration n’a jamais été fixée. De ce fait, plusieurs « Taom-baovao malagasy » sont organisés dans l’année, selon la croyance des organisateurs.  C’est ainsi pour essayer de trouver un accord sur une seule date qu’un comité composé d’« Olobe » et de différentes associations a été mis en place en avril 2016. Cette commission a tenu sa première réunion à l’Ekar Faravohitra. Depuis, plusieurs recherches sur le sujet ont été effectuées et la restitution des résultats des études était prévue se tenir au mois de décembre dernier, mais cela a dû être reporté à cause des événements de la fin d’année. Des rencontres ont alors été organisées à la Bibliothèque nationale. Ainsi, toujours pour atteindre le même objectif, les alliances célébrant le « Taom-baovao malagasy » notamment le Foibe Nasionaly Fitohasina, le Foibe Trano Kolotoraly, les Zana-dRanavalona…, les « Olobe » venus des régions de la Grande île, les Tangala Mena, les Mpanandro et bien d’autres encore se sont donné rendez-vous hier au même endroit pour enfin conclure le débat. Malheureusement, plusieurs personnalités pouvant apporter leur aide en matière d’histoire ou de connaissances n’étaient venues que dans la soirée. Raison pour laquelle aucune décision n’a été prise pour éviter la précipitation. Durant cette réunion, un technicien a développé la signification de la position du soleil, des « fombafomba », des divers signes astrologiques et « Vintana ». Des paramètres, selon les explications, à ne pas négliger dans le choix d’une date. D’autres débats seront prochainement organisés mais selon Randrianjatovo Henri, au moins un terrain d’entente doit être trouvé.

T.A.