L’année commence mal bien que le président de la République ait donné » l’ordre strict à ses collaborateurs de doubler les efforts. Depuis, début janvier, tous les paramètres tendent à indiquer que le pays s’enfonce un peu plus chaque jour dans le gouffre. A part l’inflation, la plupart des droits auprès des administrations ont augmenté. Même les centres de visite technique ont pris la décision de réviser à la hausse de l’ordre de 70% tous les services qu’ils effectuent. Un responsable a précisé que cette augmentation des droits est tout simplement due à la hausse du coût de la vie.

En effet, la crise financière touche non seulement la population mais également et surtout l’administration. Les experts en économie expliquent que l’Etat n’accorde que moins de 5% de son budget de fonctionnement en ce début d’année. Comme cause, la caisse de l’Etat serait encore vide et attend le payement des arriéres de taxes et d’impôts de 2016 que les entreprises et autres organismes doivent payer.

Les rumeurs sur un possible remaniement empêchent également les hauts responsables de prendre une décision pour alléger la souffrance de la population. Après la haute tension qui a fait sauter des fusibles à la tête de la Jirama, tous les ministres et les hauts fonctionnaires craignent qu’une telle catastrophe aille toucher d’ici peu le gouvernement. Du coup, tous les hauts responsables évitent de commettre une erreur dans leurs décisions pour ne pas compromettre leur chance de conserver leurs places.

Pourtant, la sécheresse financière qui frappe l’administration empêche les agents de l’Etat d’assurer convenablement leurs missions. L’exemple le plus marquant reste le problème d’insécurité. Plus précisément, le cas d’un couple de marchands ambulants attaqué dans l’allée des baobabs a alerté l’opinion publique sur l’inefficacité des responsables. En effet, les agents des forces de l’ordre locales ont été alertés mais ils n’étaient pas venus sur place pour un soi-disant  manque de carburant.

Dom