Fin Janvier à l’occasion d’une cérémonie organisée pour des échanges de vœux au sein de la société d’assurances ARO, la direction rassure tous les acteurs liés à la marche de cette ruche en offrant en guise d’étrennes quelques indicateurs sur la situation de la société. Une sorte d’état des lieux témoigne de la bonne santé de ARO. Un état plutôt rare après cette longue période de crise qui pour nombreux, particuliers ou entreprises, a ressemblé à une traversée d’un océan déchainé par des vents de difficultés. En pareilles circonstances cette bonne santé, insolente au regard de certains, parait pour le moins insolite, mais à bien y regarder elle ne serait pas exceptionnelle et témoigne sans doute d’un exemple d’une solidité du socle des activités et des entreprises dans le pays et par la même occasion du dynamisme et de la compétence de la « main-d’œuvre » manuelle et intellectuelle autant que de la détermination et de l’art  face aux épreuves dont font montre des dirigeants d’entreprise. 
La situation de ARO au lendemain de la crise excite la curiosité, et entraine à une visite de façon anonyme au sein de l’entreprise, sans toutefois s’immiscer à vouloir entreprendre une enquête que d’aucuns qualifieraient d’investigations.
Des chiffres éloquents 
Le climat des affaires, et c’est peu de le dire, ne souffle pas un vent favorable lorsque les particuliers dans une grande majorité souffrent de difficultés grandissantes, en clair plus le pouvoir d’achat des consommateurs s’amenuise moins les affaires marchent. Et pourtant ARO de façon publique déclare que la société a conquis une part de marché supplémentaire durant la crise mais de plus elle a multiplié les bénéfices, en rappelant au passage que le volume des taxes et impôts qu’elle a versés dans les caisses de l’Etat a augmenté en conséquence. ARO ne fait pas de complexe à afficher une saine gestion de l’entreprise et la disposition que lui autorise cette santé pour affronter avec ambition la reprise. Sans lever le voile sur les secrets de son mode de management, elle pratique une politique dans une sorte de portes ouvertes, que son mode de fonctionnement apparait dans une transparence sans qu’il soit besoin d’effraction pour s’en faire une idée.
Accueil et climat de travail dans une ambiance de sérénité
L’entreprise ARO n’a pas la réputation d’être un théâtre de conflits sociaux, mais périodiquement dans le temps des turbulences en son sein ont transpiré sur la place publique. Il ne s’est agi certes de grandes manifestations reflétant de graves différends mais des signes de réelle tension entre des catégories de personnel et la direction de l’entreprise ont parfois émaillé à l’évidence la bonne marche des activités. A effectuer des visites non guidées à l’intérieur de ARO on ne respire plus un quelconque souffle d’air de tension, et nombre de membres du personnel de toutes catégories paraissent même frappés d’amnésie lorsque l’on évoque ces moments passagers mais chargés d’électricité. On ne perçoit pas chez ces oublieux une quelconque peur d’en parler, on soupçonnerait chez eux un réflexe de défense de leur entreprise, et une volonté à vouloir effacer ces vieux petits nuages du passé qui font ombre sur l’image de leur ARO. De quelle potion les dirigeants ont donc nourri le personnel pour cultiver en chacun un sentiment d’appartenance qui apparait même en réflexe ? On se doute bien qu’il existe à la base un intéressement,  que l’on a aussi mis de l’huile dans les rouages des relations humaines au quotidien, mais cette identification de chacun à l’entreprise relève sans doute d’une adhésion aux ambitions qu’ARO partage sur des projets d’avenir.

Entrainer le pays avec sureté dans l’espace moderne de l’assurance

Qui n’avance pas recule, sans besoin de le dire, ARO semble s’être fait de cet adage un principe permanent subliminal, et elle possède les moyens et atouts pour tenter sinon un grand saut du moins un pas déterminant. Forte de la notoriété qu’elle a acquise pour avoir répondu présente avec satisfaction  lors des résolutions pour réparations suite à des sinistres de grande importance, forte de la notation internationale AA qui la classe à l’échelle mondiale, forte de l’acquisition d’une certification ISO qui la renforce de davantage de crédibilité supplémentaire, ARO peut se permettre d’envisager de gravir une nouvelle marche. Les assurances couvrent toute une palette de risques. La diversité des risques couverts représente des signes du niveau de développement voire constitue des facteurs de développement. Il est des catégories de risque dont le besoin de couverture n’a pas encore pénétré les us de la consommation dans le pays. Il en est ainsi de nombreuses ramifications de ce que le jargon appelle la branche vie. ARO ne se contente plus d’une simple prospection en ce domaine. Il semble bien qu’elle peaufine une stratégie car le chemin est long avant que ne s’installe une réelle culture des consommateurs à avoir le réflexe de s’accrocher à cette branche pour s’assurer d’un avenir serein.

Léo Raz