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Dimanche 24 Novembre 2024

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Une petite musique d’un « je t’aime moi non plus », bonjour l’ambiance

Les bleus tout nouveaux tout beaux comme des camions neufs risquent de ne pas faire de ce  premier contact, en ce jour de première rentrée parlementaire de la 4ième République, leur meilleur souvenir de leur carrière de député. Entre frime et envie à la fois qu’ordre d’en mettre plein la vue aux adversaires, le comportement de quelques-uns a vite fait de plomber l’atmosphère. On pouvait percevoir dans leurs yeux une lueur d’agacement comme si cette agressivité sur commande les incommodait et ce même chez les exécutants les plus obéissants. L’agressivité est pourtant souvent préférable à l’arrogance trahissant une grande fatuité chez plus d’un de ces novices, on compte dans leur nombre quelques expérimentés du statut de parlementaire, mais de celui de parlementaire non élu. Attendrissant de voir combien ils savourent le rôle de guide auprès de leurs collègues de la même mouvance qui étrennent leur plastron de représentante ou représentant du peuple. Ces nouveaux venus en ce Palais du peuple ont vite déchanté, dès l’après-midi on est passé aux choses sérieuses, l’élection du président et des membres du bureau permanent, un plat de résistance des plus roboratifs genre « étouffe-belle-mère ».    
Le vote secret a permis de sortir un verdict clair. Qui que ce soit des deux candidats l’aurait emporté, le clivage l’aurait été, les frontières seraient les mêmes. Il est maintenant manifeste que le Premier ministre que le Mapar désignera sera assuré d’une majorité en soutien pour gouverner. L’autre hypothèse, qui n’a pas été, aurait placé le gouvernement et évidemment le Premier ministre, dans une position délicate. 
On peut souhaiter que le Président de la République et le Premier ministre parviennent à convenir d’un modus vivendi dans cette 4ième République qui inaugure son régime par un schéma de cohabitation. Il n’y a pas à jouer les autruches, il s’agit bien d’une cohabitation dont seule l’hypocrisie du fihavanana peut voiler la réalité. De prime abord on a le désagréable sentiment que la constitution ou ses rédacteurs n’ont pas imaginé le cas de figure. On a évité la pire des hypothèses, un gouvernement face à une opposition majoritaire au sein de l’Assemblée Nationale, ce qui a risqué d’être sans la bouée de sauvetage des « indépendants ». Maigre consolation puisque la situation actuelle n’est pas très réjouissante, menace d’un blocage à tout moment. Le Président de la République a la charge de définir la politique générale, à charge pour le Premier ministre et le gouvernement de mener l’action. Le Président ne dispose d’aucun moyen pour contraindre le gouvernement à conduire l’action dans le sens de la politique générale qu’il a définie.

Léon Razafitrimo   

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