Cua – La politique du « diviser pour régner » chez les marchands
La commune urbaine d’Antananarivo a trouvé une autre solution pour améliorer l’assainissement de la capitale et pour lutter contre l’invasion des marchands ambulants. Il s’agit d’une opération de charme envers les marchands réguliers. L’objectif est de sensibiliser ces derniers à protéger leur intérêt. C’est-à-dire, participer aux actions contre les marchands ambulants. La municipalité a engagé, depuis quelque temps, une approche de négociation avec les vendeurs dans le formel. L’équipe dirigeante au sein de l’hôtel de ville a même ouvert des ruelles aux commerçants prêts à entrer dans la légalité. La rue derrière le bâtiment Citic Behoririka ainsi que près du siège de la société Easy Park ont été donné aux vendeurs. Hier, le maire est son équipe ont fait une descente à Behoririka et Andravoahangy pour rencontrer les commerçants illicites prêt à formaliser leurs activités. Les discussions continueront autour d’une table à l’Hôtel de ville.
Malgré cette initiative de formaliser les activités de commerce dans la capitale, la municipalité ne cache pas son intention de chasser sans pitié les marchands ambulants dans le centre-ville. Pourtant, la réalité contredit cette vision puisque des transactions informelles continuent de se développer dans la capitale. La Cua n’est même pas capable d’assainir correctement les rues devant et derrière l’hôtel de ville. Les marchands ambulants expliquent que la police municipale n’ose pas toucher à une catégorie de vendeurs à la sauvette qui squattent les trottoirs du centre-ville. C’est en quelque sorte pour cette raison que les milliers de marchands ambulants refusent d’abandonner leurs activités lucratives.
Dom