Bureau du IVème Arrondissement – Primus pour les taxis-brousse d’Antsirabe
Décidément, la gestion de la ville n’est pas au mieux et chacun fait comme bon lui semble. C’est en tout cas l’impression qu’on a en passant dans le centre-ville et, depuis quelques semaines, du côté d’Anosy également. Plus précisément devant le bureau du 4ème arrondissement de la Capitale qui est devenu le Primus des taxis-brousse reliant Antananarivo à Antsirabe. En effet, les Sprinters et autres Mazda ou Toyota qui font la liaison entre la Capitale et la Ville d’eaux n’hésitent désormais plus à stationner juste devant les locaux du « Firaisana faha IV » d’Ambohijanahary et ce, même en plein jour. Et à défaut, ils se garent également du côté du rond-point au niveau des marchands de fleurs, face au Palais du Sénat. Ainsi, ces derniers commencent à « mettre en valeur » leur nouveau stationnement et, d’ici peu, réclameront en être les propriétaires, puis ne pourront plus être délogés. Pourtant, le stationnement des taxis-brousse d’Antsirabe se trouve du côté du « Fasan’ny karana ». Un lieu qui ne leur convient donc pas vu que du matin au soir, pas moins d’une dizaine de véhicules harcèlent des passants depuis Anosy et ne partent de là que quand les places sont vendues, du moins à 90%. Les quelques descentes et contrôles effectués par la police nationale et par quelques éléments de la police municipale pour les rappeler à l’ordre n’ont strictement servi à rien. La Commune urbaine d’Antananarivo est sans aucun doute mise en cause et semble même ignorer complètement la situation. Pire encore, la Cua a l’air d’être consentante par son silence face à cette situation et surtout en tenant compte du bordel que ces changements provoquent dans la Capitale. D’ailleurs, le déplacement de l’arrêt des bus à Anosy du côté de la Cité des jardins, directement en face de l’hôpital de Befelatanana est une preuve évidente du savoir-faire ou plutôt de l’incompétence des ténors de la Cua. A trop vouloir gérer la question des parkings dans la ville, ils n’ont fait que semer encore plus la zizanie.
Régis Kabary