Ambohibao – L’enfant retrouvé sain et sauf
Un petit garçon de 4 ans avait été porté disparu à Ambohibao, le mercredi 25 janvier 2017, dans la ville d’Antananarivo. D’après les informations reçues, celui-ci avait été enlevé aux alentours de 11 h du matin dans son école. Plus précisément dans la cour de l’établissement car ce sont les autres enfants du même âge présents à ce moment qui avaient remarqué toute la scène. D’après les dires de ces derniers, une femme était à l’origine de l’enlèvement. Plusieurs témoins oculaires ont vu la situation anormale mais n’avaient rien pu faire pour empêcher quoi que ce soit. Fort heureusement, les parents de la victime n’ont pas eu longtemps à s’inquiéter du sort de leur petit garçon. On avait effectivement ramené ce dernier auprès de la gendarmerie d’Ambohibao le soir même. Par contre, l’identité de la personne ayant effectué l’enlèvement reste encore inconnue des agents des forces de l’ordre ainsi que des parents du petit garçon, tout comme le motif du délit.
Sécurité
Le kidnapping se fait de plus en plus à Madagascar, et dans la ville d’Antananarivo personnellement des disparitions sont souvent déclarées. Que cela soit auprès des agents des forces de l’ordre ou dans les réseaux sociaux, via facebook. Pour rappel, le kidnapping d’Arnaud et de sa cousine avait été le plus tragique et le plus médiatisé. L’acte qui avait été déclaré ce jour-là avait été effectué en public et à la vue de tous. En effet, d’après les dires des témoins oculaires, la femme qui avait pris le petit de force avait un chapeau de paille en sa possession. C’était avec cet accessoire qu’elle avait empêché le petit d’émettre un son pour ne pas éveiller le soupçon des autres. Elle avait notamment mis le chapeau sur le visage de la victime de 4 ans qui avait pleuré et crié au moment de l’enlèvement. Cela n’avait pourtant pas échappé aux personnes présentes, mais celles-ci n’avaient rien fait pour venir en aide au petit. L’on ignore encore à présent si toutes ces disparitions déclarées par semaine sont en relation directe avec ce genre de kidnapping, mais en tout cas les parents se font un sang d’encre pour leur progéniture dont la sécurité n’est plus assurée à Madagascar.
Athanase