Transport urbain – Hausse de tarif généralisée sous les yeux de l’Etat
Alors que tous les débats tournent autour du bras de fer entre l’union des coopératives des transporteurs urbains (Uctu) et l’agence des transports terrestres (Att), les autres moyens de transports ont déjà révisé à la hausse leurs tarifs.
Les taxis ont augmenté la course d’au minimum 20% selon des chauffeurs qui attendent leurs clients dans un stationnement à Analakely. « Le tarif augmente systématiquement avec la hausse du prix de l’essence. De plus, les autorités n’interviennent pas dans notre métier tant que nos papiers sont en règles » raconte un taximan. Pourtant, les usagers se plaignent des abus et des gabegies de ces chauffeurs de Taxi. Bon nombre de ces derniers ont déjà une ligne fixe et refusent d’aller dans d’autres endroits de la capitale surtout pendant les heures de pointe. Les taxis qui stationnent à Antanimena, en face de l’église catholique, fixent leur tarif à presque le double de la course normale. Même cas pour ceux qui attendent en face de Shoprite Analakely les « victime à plumer». Face à une telle gabegie, le Ministère des transports devra également intervenir afin de protéger la population contre ces profiteurs.
La hausse du tarif de transport se fait également sentir auprès de ceux qui travaillent dans les services de location et de logistique. A Antohomadinika, les camionnettes qui se spécialisent dans le déménagement ont augmenté les frais de location à près des 25% depuis le depuis de l’année. « Il n’est plus possible de maintenir l’ancien tarif. A part le carburant et les prix des pièces de rechange, le coût de la vie oblige les propriétaires de véhicules à augmenter le versement hebdomadaire » raconte un chauffeur de camion.
Dom