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Vendredi 22 Novembre 2024

ombre

A chaque prière, sa réalité

Qu’est-ce que réellement la foi ? Pourquoi croire en quelque chose a toujours fait partie de la vie de l’homme civilisé ? La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. La croyance est le fait de tenir pour réel l’existence de quelqu’un ou de quelque chose qui n’est pas perceptible par l’expérience ou prévue par la science. La croyance résulte d’interactions entre des individus ou avec des textes dogmatiques. La croyance est une façon de penser qui permet d’affirmer, sans esprit critique, des vérités ou l’existence de choses ou d’êtres sans avoir à en fournir la preuve, et donc sans qu’il soit possible de prouver qu’elles sont fausses. Et les religions sont bâties sur un ensemble de croyances, et fonctionnent grâce à des dogmes ou à des doctrines auxquels le croyant adhère. Le croyant est alors celui qui a la foi, c’est-à-dire se situe dans un état d’adhésion réfléchie et active aux éléments fondamentaux de sa religion. Mais les croyances fondamentales varient selon les religions. En commençant par le christianisme, pour passer vers l’Islam ou le bouddhisme ; chaque culture et chaque peuple a mis en place un système visant à exploiter cette recherche du contrôle et de vouloir appréhender ce que l’esprit ne pourra expliquer.

Madagascar fait partie de ces pays où la religion est une nécessité aussi bien pour la population que pour les dirigeants. Pour le peuple parce que c’est le seul moyen de pouvoir supporter un calvaire toujours un peu plus dur tous les jours. Pour les dirigeants car la religion est la seule échappatoire de leurs gouvernés afin d’évacuer le malheur quotidien sans pour autant s’en prendre aux véritables responsables. En d’autres termes, la religion est à l’Etat ce que le trop plein est à la baignoire. Sottise dirons-nous, triste réalité diront les observateurs. Car en effet, dans tous les pays pauvres sur cette planète bleue, la religion est maître des esprits et reine des cœurs. Rien que durant ces dernières semaines, les deux religions dominantes à Madagascar ont tenu des moments de cultes où chacune a rassemblé des milliers de croyants. Un autre fait marquant des pays en voie de développement est le pullulement des petites religions de moindre importance ou plus communément appelé chez nous « Fiangonana zandriny ». Elles ne font rien de bien méchant, beaucoup y trouvent le chemin de la joie et de la plénitude. Mais à côté, ce sont aussi le premier signe d’une population en proie à la détresse et au besoin d’un guide exemplaire. A un point où, il importe désormais peu que ce guide soit réel ou immatériel, tant qu’il y aura quelque chose sur lequel croire, à défaut de réalité satisfaisante. Preuve encore de ces humbles affirmations, et bien que la religion n’ait pour autant pas disparu des pays développés, elle est pourtant moins influente que chez les moins bien lotis.

Dans la vie pratique, avoir la foi ce sera plus d’être sûr de ce que l’on espère, c’est être convaincu de la réalité de ce que l’on ne voit pas. En cette optique que la réalité vraie, celle que le petit peuple perçoit par ses sens sont loin de la véritable attente. Le seul espoir acceptable reste donc la foi, croire en une autre réalité qui apaisera les maux de celle que l’on vit. La foi est la ferme assurance, la conviction, la garantie des choses que l’on espère. Elle est la preuve, la certitude, l’absolue conviction des réalités invisibles, un moyen de les connaître, de percevoir ce qui n’est pas révélé à nos sens. Et ce qui n’est pas révélé à nos sens en ce monde trop sensible, est tout simplement  les pourquoi des souffrances, leur origine et leur fin. Mais croire permet de tenir, croire offre la possibilité d’espérer. Avouons-le, même les athées croient au fait qu’il n’y a rien en quoi croire. La croyance est donc inhérente à toutes pensées. La foi, quant à elle, est nécessaire à tous les esprits  fatigués de ne pas voir dans leurs existences ce qu’ils voient dans l’existence des autres, dans l’autre réalité. C’est pour tout cela que cette maman fatiguée par sa vie, se lève aux aurores chaque dimanche, malgré une semaine toute aussi pareille, pour préparer et emmener ses trois enfants à l’église ; pour leur apprendre qu’on ne peut tout avoir en ce bas monde, mais que le meilleur est là-bas quelque part. Et même dans ce refuge d’espoir qu’est la prière, la vérité rattrape quand même ; lorsque d’une réalité à une autre, chacun a sa place, ses nounous, ses accoutrements, ses bijoux et ses prières.

Mauducœur

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