Le problème d’approvisionnement en riz continue de semer la psychose au sein de la population. La situation risque d’empirer en cette période où l’importation d’une grande quantité de riz depuis l’Asie, en général, et la Chine, en particulier, est imminente.

Le riz en « plastique » n’est autre que des produits d’importation de contrebande depuis la Chine vers l’Afrique.  Ce phénomène s’est propagé durant les derniers mois de l’année 2016 en Afrique en général et au Nigeria en particulier. La psychose a déjà atteint Madagascar et de nombreux consommateurs ont témoigné de la mauvaise qualité du riz qu’ils croyaient en plastique. Actuellement, ce riz de contrebande,  interdit dans plusieurs pays d’Afrique, risque d’être introduit à Madagascar qui a un besoin imminent de renflouer son stock disponible afin d’éviter la pénurie. Au marché, le riz communément connu sous l’appellation « Madrigal » et considéré comme en « plastique » par les consommateurs, ne se vend pas. Des détaillants expliquent qu’avant le mois de novembre 2016, le riz « Madrigal » était le plus cher mais actuellement il devient le moins couteux. Plus personne ne veut l’acheter.

Face à cette situation, l’Etat s’engage à apporter son soutien aux opérateurs professionnels pour l’importation légale du riz depuis l’Asie. En effet, les professionnels qui se regroupent au sein de la plateforme du riz craignent les effets néfastes des actions des spéculateurs qui font tout pour perturber la filière. Depuis la semaine dernière, les spéculateurs ont quand même pu mettre la main sur les prix du riz sur le marché. La collecte et la rétention des stocks restent ainsi la stratégie appliquée par les spéculateurs. Leur objectif est de gonfler le prix du riz de production locale qui va devenir une denrée rare d’ici quelques mois. Il est à rappeler que le Ministère du Commerce a déjà annoncé une baisse flagrante de la production rizicole pour cette saison.  A cause du retard de la pluie, plus de 80% des productions attendues seront perdues.

Dom