Ankadifotsy – Un taxiphone dévalisé par des malfaiteurs
L’insécurité persiste dans la Capitale et prend de l’ampleur. La population tananarivienne vit la terreur au quotidien entre autres, la peur d’être tuée, délestée de ses objets de valeur ou même d’être violée, à chaque coin de rue. Justement, dimanche dernier, une femme tenant une téléboutique à Ankadifotsy, dans la ville d’Antananarivo, a été victime d’un vol. Celle-ci avait été dépouillée jusqu’au dernier sou par trois malfaiteurs munis d’armes blanches. Au début de l’opération, les individus se sont approchés de la dame. Comme de simples clients, ils avaient acheté du crédit avec un billet de 10 000 Ariary, raison pour laquelle la vendeuse a dû trouver de la monnaie. Toutefois, pendant qu’elle fouillait dans son portefeuille, l’un des voleurs l’avait directement menacée avec un long couteau. Par peur d’être blessée, celle-ci n’a pas réagi sous la pression des menaces de mort des bandits. D’ailleurs, les personnes qui se trouvaient non loin de là n’avaient rien remarqué de suspect dans le comportement des malfrats. Ceux-ci étaient plus calmes que jamais.
Moment propice
Comme il a été souvent mentionné par les agents des forces de l’ordre, il est très difficile de déterminer le statut exact d’un voleur. Certes, une identification standard est mise en valeur par la loi en ce qui concerne le profil d’un criminel. Mais les faits ont maintes fois prouvé que l’apparence est parfois trompeuse. Ceux qui avaient dévalisé cette boutique en sont la preuve vivante. Pendant que les personnes présentes dans la boutique étaient occupées ailleurs, les deux voleurs se sont mis à récolter les six téléphones portables utilisés par la vendeuse, tandis que l’autre a subtilisé le portefeuille contenant la somme d’argent de 100 000 Ariary. Les malfaiteurs ont par la suite pris la fuite dans les couloirs menant vers Behoririka avec l’argent et les téléphones avec les crédits téléphoniques. Ce n’était qu’après leur fuite que la victime avait pu appeler de l’aide. Malheureusement, les bandits avaient déjà disparu de la circulation. Les témoins oculaires, de leur côté, malgré leur effectif, n’ont pourtant pas voulu se mettre à la poursuite des cambrioleurs de peur de se faire agresser à leur tour. D’après les dires de la victime, ces bandits avaient déjà envahi la place depuis plusieurs heures tout en observant ses faits et gestes. Ils ont ainsi attendu le moment propice pour accomplir leur méfait.
T.A.