Coupeurs de route – Les gendarmes ont aussi droit aux attaques
Les agents des forces de l’ordre connaissent maintenant l’ampleur du calvaire de la population malgache en ce qui concerne les multiples attaques des coupeurs de route. Ceux-ci ont été la cible de ces bandits cette fois-ci. A première vue, l’attaque survenue le mardi 31 janvier 2017 sur la route nationale entre Morondava et Toliara, ne s’était pas déroulée comme prévu. Soit les dahalo ignoraient l’identité des passagers du Sprinter qu’ils attaquaient, soit l’affrontement avait été trop rude. En effet, d’après le rapport obtenu du lieutenant qui se trouvait à bord du véhicule, les bandits s’étaient directement éclipsés au moment où les gendarmes avaient riposté. Néanmoins, les faits ont souvent montré que ces bandits n’attaquaient presque jamais à l’improviste. Tout est déjà prémédité à l’avance. Serait-il donc possible que les dahalo ignoraient le fait que des gendarmes, armés qui plus est, se trouvaient dans ce véhicule ? Cela semble improbable étant donné la réputation ainsi que l’expérience de ces individus actuellement.
Sorti de nulle part
Voilà des années maintenant que la population malgache vit dans la terreur imposée par les bandits et dahalo qui grouillent au pays. D’ailleurs, ce même jour, deux autres véhicules de transport en commun avaient déjà été victimes des attaques de dahalo avant celui des agents de la gendarmerie nationale de Morondava. D’après les informations reçues, ces derniers venaient tout juste de revenir d’un tournoi de basket à Toliara lorsque de grosses pierres éparpillées sur la route, du côté de Vohitsara, avait obligé le conducteur à s’arrêter. Un individu armé de hache était directement sorti de nulle part et voulait trancher la tête du chauffeur en question mais les gendarmes ont ouvert le feu sur-le-champ. L’un des dahalo a trouvé la mort tandis qu’un autre avait été grièvement blessé. Les coupeurs de route sont partout actuellement, et ils ne choisissent même plus leurs victimes. Tous les moyens sont bons pour dérober les objets de valeur des autres, quitte à s’en prendre aux agents des forces de l’ordre eux-mêmes. En tout cas, les autorités malgaches n’ont plus intérêt à prendre à la légère l’existence permanente de ces individus de mauvaise foi.
Athanase