Crise économique et sociale – Les partis de l’opposition restent non solidaires
L’opposition à Madagascar demeure inexistante en cette période où le pays traverse sa pire forme de crise de pauvreté. L’absence de solidarité entre les politiciens demeure l’unique cause qui affaiblit l’opposition actuellement. Le Mmm de Hajo Andrianainarivelo a déjà initié et respecté toutes les démarches légales pour devenir chef de file de l’opposition mais son initiative a été bloquée par la Haute Cour constitutionnelle. Pourtant, aucun des partis qui se spécialisent dans la critique contre le régime ne réagit. Pire, plusieurs politiciens de l’opposition auraient initié des travaux de couloir pour empêcher le Mmm de devenir le leader de l’opposition. D’autres partis de petit calibre voudraient également obtenir le droit d’avoir un siège au sein de l’Assemblée nationale.
Les plateformes qui se disent être des défenseurs du peuple ont également disparu de l’échiquier politique. En 2016, plusieurs groupements composés de politiciens et de syndicalistes ont réclamé le départ du régime Hvm ainsi que l’organisation d’une présidentielle anticipée. Pourtant, les actions de ces hommes de l’opposition sont restées au stade de la déclaration, de la provocation et des menaces verbales. Jusqu’à présent, aucun d’entre eux n’est capable de se lever réellement pour défendre l’intérêt de la population. Comme cause, ces opposants n’étaient pas en mesure de se regrouper pour former un bloc solide contre les agissements des tenants du pouvoir.
Depuis le début de l’année, les dirigeants n’ont entrepris aucune action concrète pour empêcher l’appauvrissement rapide et durable du pays. La hausse du coût de la vie, la recrudescence de l’insécurité ainsi que l’amplification du délestage ont forgé le sentiment de dégoût envers le régime chez la population. Pourtant, les politiciens de l’opposition n’osent pas se lever pour dénoncer tous les abus et mauvaise gestion à l’origine de cette crise économique et sociale flagrante.
Dom