Le directeur régional du ministère de la Communication et des relations avec les institutions à Alaotra Mangoro lance l’alerte générale sur la nécessité absolue de protéger les centres techniques de la radio et télévision dans cette région. Hier à 2h du matin, le délégué de la communication d’Amparafaravola a été attaqué par 7 bandits munis d’armes à feu.  Les malfrats ont encerclé la maison et  menacé de tirer à bout portant sur tous ceux qui osent sortir. Face à un tel danger, personne n’a osé porter secours à la victime. Bilan de l’attaque : 15 zébus volés.

Après avoir reçu un S.O.S  de la part de son délégué, le directeur régional a tout fait pour alerter les forces de l’ordre mais en vain. Aucun élément de la gendarmerie n’était arrivé sur le lieu de l’attaque que 7 heures, c’est-à-dire à 9h du matin. Les riverains ainsi que les employés de la direction générale de la communication se sont organisés pour la poursuite. Dans la matinée d’hier, 2 zébus qui  se seraient égarés ont été récupérés.

Les journalistes ne sont pas à l’abri

Coïncidence ou fait exprès, les journalistes et professionnels de la communication sont, ces derniers temps, la cible des actes malsains des malfaiteurs. Le monde des médias sont encore sous le choc des deux attaques contre deux journalistes d’investigation qui se sont déroulés dans un court laps de temps dans la capitale. Pour rappel, les attaquants ont raflé tous le matériel de travail ainsi que les dossiers qui constituent des preuves tangibles de leur reportage.

Tout cela tend à confirmer que les journalistes ne sont pas à l’abri des actes de sabotage et de menace. A part ces actes criminels voilés ‘sous forme d’insécurité’ les dirigeants font exprès d’empirer les formes de répression contres les professionnels des médias. La polémique à propos du code de la communication tant contesté par les journalistes en est un exemple concret.

Dom