Les taxibe peuvent-ils piétiner le code de la route et ne pas respecter le cahier des charges s’ils maintiennent le tarif à Ar 400 ?  Les mesures prises par l’ATT semblent dire le « oui » à cette question.

Suite à une mise en garde de l’Agence de transport terrestre (ATT) sur les taxibe qui augmentent leurs tarifs, la hausse des frais à 500 ariary n’a pas été effective pour le grand soulagement de la population malgache qui peine énormément à survivre avec l’augmentation incessante des prix des produits de première nécessité (PPN) et des viandes, ainsi que des factures d’électricité et d’eau, des prix de carburants. Force est néanmoins de constater qu’en matière de contrôle des taxibe et des taxis, l’ATT devrait se décider à être plus sévères pour que les taxibe respectent au moins les règles basiques dans le cahier des charges. En effet, les usagers subissent et souffrent grandement et quotidiennement des caprices des taxibe.

Contrôler aussi les taxis

A citer par exemple le non respect du trajet établi. En fin de journée, la plupart des lignes 105, 112 et 114 s’arrêtent à Antanimena au lieu de Soarano. Les matins, de nombreux bus venant d’Ambohimangakely s’arrêtent à Ampasampito au lieu de Behoririka pour éviter les embouteillages. Il y a également le non respect du non usage de strapontins, aucun passager ne devrait se tenir assis ou debout au niveau des couloirs des taxibe sous peine de surcharge. Seule la ligne 194 respecte cette norme dans toute la capitale, alors que son application offrirait plus de confort aux usagers malgré le mauvais état des taxibe.

Enfin, l’ATT devrait contrôler aussi les taxis, plus particulièrement harmoniser les tarifs de ces derniers et les contraindre à aller dans toutes les destinations où leur licence le permet. Et pour cause, de plus en plus de taxis sollicitent des tarifs exorbitants sous peine que le prix du carburant a connu une hausse et refusent certaines destinations lointaines où les embouteillages sévissent.

Dom