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Lundi 25 Novembre 2024

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Toliara – Les cyclo pousse se rebellent contre la commune

500 Ariary est la nouvelle mode de l’année 2017 ! En effet, si les habitants de la capitale rouspètent depuis le 1er février en raison de l’augmentation du tarif des tickets de taxibe, ceux de la ville de Toliara ne se sont pas laissés berner facilement. Toutefois, le problème est d’un tout autre genre cette fois. En effet, les tireurs de cyclo pousse refusent de payer la somme de 500 ariary par jour qu’exigent les responsables de la Commune urbaine de la ville en question. Une somme qui, à première vue, semble insignifiante d’un point de vue journalier, mais qui s’avère être une grande perte pour ces pauvres gens durant une année entière. C’est en tout cas leur principale difficulté pour débourser cette somme. A rappeler que l’intégralité des individus qui effectuent ce métier de tireurs ne peut même pas subvenir à leur besoin journalier. C’est le métier le plus vieux dans l’histoire de Madagascar, mais un métier également qui reflète la pauvreté de la population malgache dans toute sa splendeur.

 

Pour qui… ?

Aux dernières nouvelles, la situation est revenue au calme dans la ville à l’heure actuelle, même si les choses avaient bien failli dégénérer quelques jours plus tôt. En effet, une grande manifestation avait été déclarée dans la ville le samedi 4 février 2017 en milieu de la journée, suite à ce refus des tireurs de cyclo pousse de payer 500 ariary d’impôt par jour à la commune. D’après les témoins oculaires, plusieurs individus étaient descendus dans les rues, exprimant leur colère et détruisant à peu près tout sur leur passage. C’est le cas notamment de plusieurs poteaux d’éclairage dans les rues publiques. Quelques passants ont également été blessés durant la manifestation. Les autorités ont été dans l’obligation d’effectuer des tirs en l’air afin de disperser les manifestants et de rendre le calme dans la ville. Dans le calme certes, mais surtout dans le noir étant donné les poteaux électriques détruits. Encore une fois, l’histoire se répète. La population malgache ne peut jamais exprimer sa colère sans détruire les biens publics. Or, les tenants du pouvoir font tout pour titiller cette exacerbation de la population à l’heure actuelle. Chaque nouvelle décision prise est effectivement la « goutte d’eau qui fait déborder le vase ». La pauvreté, l’insécurité sont à leur comble. Mais la commune veut encore retirer 500 ariary à des individus qui ne peuvent même pas manger à leur faim durant une journée. Et étant donné le grand nombre de cyclo pousse qui jalonnent dans la ville, le compte est assez élevé après un bref calcul. Pourtant les pauvres restent démunis, les routes sont pitoyables, et les conditions de vie ne s’améliorent jamais. Pour qui devrait-on payer ces impôts dans ce cas-là ?

 

Athanase

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