La lutte contre les embouteillages reste un sujet que les dirigeants au sein de la commune urbaine d’Antananarivo évitent. Pourtant, la bonne gestion de la circulation compte parmi les promesses électorales du maire. Dans la réalité, la municipalité se focalise surtout sur la gestion des parkings payants. Les stationnements sur rue ont été aménagés et marqués pour devenir des sources d’argent pour la Commune. Même la société Easy park qui devrait avoir le monopole de la location des parkings publics dans le centre-ville a du mal à jouir de ses droits d’étendre ses activités.

La population de la capitale se plaint de l’incapacité de l’équipe dirigeante de la Cua à en finir une bonne fois pour toutes avec les bouchons. En effet, la cause de ces embouteillages à longueur de journée n’est autre qu’un manque d’entretien des infrastructures routières. Les rues de la capitale comportent actuellement des trous qui empêchent les véhicules de circuler normalement. Pourtant, aucune mesure de réparation de ces chaussées en dégradation n’est annoncée par la commune.  Il faut rappeler que la Cua a déjà lancé, l’année dernière, une campagne de réfection des routes avec l’application d’une nouvelle technique censée être durable. Les résultats de ces travaux n’ont même pas ténu un semestre et les rues retrouvent leur état pitoyable. La population attend donc des mesures strictes de la part des responsables au sein de l’Hôtel de ville pour poursuivre en justice l’entreprise responsable de ces travaux mal faits.

D’un autre coté, la non-maitrise de l’assainissement contre les marchands illicites qui squattent les trottoirs et les rues du centre-ville est également une cause évidente des embouteillages. A Soarano par exemple, la chaussée à 3 voies longeant l’ancien building Ramaroson n’est plus praticable pendant la journée. Les voitures ne peuvent qu’emprunter une seule file à cause des marchands et des piétons. Dans la légitimité, la gestion de la circulation à cet endroit devrait être assurée par la municipalité.

Enfin, les agents de circulation de la Cua n’arrivent pas à assurer convenablement la gestion des arrêts de bus. Les bérets jaunes se contentent de se positionner sur les ronds-points et de faire la chasse aux voitures qui violent les panneaux d’interdiction de stationner.

Dom