Hausse des frais – Punition à travers la Cir ?
Il semblerait qu’après avoir échoué dans les tentatives de négociations consistant à débloquer, pour de vrai cette fois, les subventions dues aux transporteurs mais également les menaces de l’Agence des Transports Terrestres (Att), les responsables ont décidé d’en arriver aux mains. En effet, il semblerait que la Cellule d’intervention routière (Cir) ait été réactivée depuis peu et en une semaine seulement est devenue très active. Le fait est que depuis la décision des transporteurs d’augmenter le prix du ticket de bus dans la Capitale, une centaine de véhicules et même plus ont été verbalisés ou sanctionnés par ces derniers. Coïncidence ou pas, les transporteurs affirment qu’il s’agit là d’une manœuvre d’intimidation ou d’une pure et simple sanction à l’encontre des taxibe. Car les responsables n’ont plus trouvé les moyens de faire reculer une énième fois la hausse des tickets de bus. Ce qui est loin de fonctionner et n’ayant que pour seul conséquence la frustration et le mécontentement des transporteurs.
Nouvelle grève
Pour rappel, le ministère des Transports et de la météorologie avait décidé au mois d’avril 2016 de suspendre les activités de la Cir. Il s’agissait d’une équipe d’intervention de la Gendarmerie et de la Police nationale, avec des représentants du ministère des Transports et de la météorologie, mise en place en 2015. Mais des abus ont été constatés au cours des activités de cette cellule, notamment à l’encontre des taxibe qui leur servaient à arrondir les fins de journées, de semaines ou de mois. Ceci à travers les multiples contraventions distribuées comme des petits pains. Une attitude qui a failli mener à la grève générale des transporteurs, avortée donc par la décision du ministère cité précédemment. Sauf qu’à ce rythme, on ne tardera pas à revoir de nouveau cette menace de grève des transporteurs, en l’occurrence des taxibe dans la Capitale. Et dans ce cas, les responsables auront à gérer non seulement l’augmentation des frais mais une nouvelle grève provoquée et voulue.
Régis Kabary