Crise sociale – Une « mesure exceptionnelle et d’urgence » est de rigueur
Une réunion des membres du bureau de l’association « Vovona mampiray ny vahoaka malagasy ny fanorenana sy ny fanarenana ny an’i Madagasikara » a eu lieu. Le but de la discussion était simple, trouver une solution durable afin d’éviter l’éclatement d’une crise sociale à Madagascar. En effet, non seulement le nombre de chômeurs dans le pays fait ravage, mais l’inflation rend également la vie de la population malgache encore plus difficile qu’elle ne l’est déjà. Voilà quelques semaines maintenant que les malgaches doivent se faire à l’insuffisance de produits agricoles, en raison du manque d’eau permanent, l’augmentation du tarif du prix du riz, qui soit dit en passant est le produit de première nécessité de la nation, ensuite l’augmentation soudaine du prix de l’essence ainsi que du tarif de ticket des taxibe. Il est normal que la population malgache ne sache plus où donner de la tête face à toute cette difficulté qui lui tombe dessus. Le comble c’est que les profiteurs prennent de plus en plus avantage de la situation en arnaquant les pauvres citoyens autant qu’ils le peuvent. Tout cela est le reflet même de l’incompétence flagrante des autorités malgaches.
Combler le vide
Etant donné les circonstances, il est primordial actuellement de trouver une bonne approche de solution en vue de restaurer la paix et la sérénité au niveau de la population malgache. Famine mélangée au stress peut rendre les choses encore plus invivables que famine tout court ou stress tout court. D’où l’application immédiate d’une mesure exceptionnelle et d’urgence, en commençant par convaincre les investisseurs et bailleurs de fonds étrangers de la mise en place d’une certaine dépendance au niveau économique dans le pays. En effet, la détermination du prix du gasoil à Madagascar dépendra toujours du tarif évalué sur le marché international. Or, le prix ne cesse d’augmenter, durant le mois de novembre et décembre derniers, s’élevant à 54 dollars USD. Qu’adviendra t-il d’ici deux ou trois mois lorsque le fossé de l’augmentation du prix du gasoil s’élargit ? Le mieux que les tenants du pouvoir puissent faire actuellement est de maintenir le prix du gasoil à 3 000 Ar, puis combler le vide que ce prix apporte grâce aux subventions reçues, pour une période de six mois. Et ce, durant laquelle ils peuvent déterminer si la situation peut changer ou non. Une solution parmi tant d’autres en vue de trouver un meilleur terrain d’entente pour toute la population malgache.
Athanase