Ofcf Japan – Rénovation des installations des pêcheurs de Toamasina
Les nouvelles installations des pêcheurs pour l’Association Tazara ont été inaugurées grâce à la coopération de la Fondation japonaise pour la coopération internationale en matière de pêche (Ofcf Japan). Les installations rénovées incluent une chambre froide et une machine à glaçons alimentée par un système de panneaux photovoltaïques. L’Ofcf a également envoyé 3 experts pour former du personnel dans la maintenance et l’entretien de ces bâtiments équipés. La cérémonie d’inauguration a eu lieu ce 9 février 2017 dans les locaux de cette association Tazara de Toamasina, en présence de plusieurs membres du gouvernement, du président de la fondation japonaise, de l’Ambassadeur du Japon et des autorités locales.
Ce projet s’est effectué sur la base du mémorandum d’accord signé au mois d’août 2016 entre le ministère des Ressources halieutiques et de la pêche et l’Ofcf en vue de renforcer encore davantage les relations amicales entre les deux pays par le développement et la promotion de la coopération dans le domaine de la pêche.
La coopération entre le Japon et les pêcheurs de Toamasina remonte à 1990, où les 8 bateaux de pêche leur ont été offerts dans le cadre du projet de développement de la pêche artisanale dans la région Est de Madagascar.
Projet d’extension
La création en 1994 d’une association des pêcheurs artisanaux de Toamasina, dénommée Tazara, a permis de renforcer la coopération. Le Japon a aménagé le débarcadère et le bâtiment de l’association dans le cadre des petits projets locaux en collaboration avec la Fao. En 2006, l’Ofcf a envoyé à Toamasina 3 experts chargés de l’assistance technique pour une durée de 3 ans. Le Japon a exécuté un autre petit projet local pour l’extension du débarcadère et du bâtiment de l’Association. Cette entente et cette confiance mutuelle, consolidées depuis 22 ans, ont porté aujourd’hui leurs fruits. Au niveau de cette région, le Japon s’engage également dans le projet d’extension du port de Toamasina avec le prêt japonais dont le montant s’élève à 45,2 milliards de Yen, soit l’équivalent d’environ 370 millions d’euros, l’urbanisation, le développement des réseaux de transport (le projet Tatom) et la construction d’écoles primaires avec près de 100 nouvelles salles de classe dans l’Atsinanana.
En ce qui concerne cette fondation japonaise, elle a été créée en juin 1973 et se donne pour objectif de maintenir, voire de raffermir la relation d’amitié entre le Japon et les pays côtiers, à travers la coopération sur les plans tant technique qu’économique pour prendre part au développement et à la promotion des activités de pêche côtière de ces pays partenaires. Et surtout pour contribuer à la gestion efficace des ressources marines internationales, assurée par des organisations régionales chargées de la gestion des pêches.
J.L.R