Voilà des semaines que les plaintes ont peu à peu cessé dans la ville d’Antananarivo, suite à la décision de l’augmentation du tarif des tickets de taxibe. L’application de la décision en question n’a effectivement pas été absolue, mis à part le cas de certaines coopératives. Comme on dit, il y a toujours une exception qui confirme la règle. Toutefois, la situation n’est pas pour autant résolue à Madagascar, car la population malgache vit toujours dans la pauvreté, et l’inflation pèse lourdement sur les épaules de celle-ci. Actuellement, c’est au tour des taxis d’Antsiranana de subir une hausse. En effet, d’après les informations reçues, le prix des licences de ces véhicules de transport a récemment augmenté, passant de 100 000 Ar à 140 000 Ar. Décision qui n’a eu aucun aval de la part des propriétaires de taxi qui commencent à hausser le ton et qui demandent à rencontrer les différents responsables avant de prendre une décision de leur côté.  Décision qui ne présage rien de bon ni pour la population malgache, ni pour les responsables en question. Les choses empirent de jour en jour à Madagascar.

Plaintes quotidiennes

Face aux difficultés quotidiennes que doit vivre la population, notamment en ce qui concerne la recrudescence des bandits et l’insécurité permanente qui règnent dans le pays, l’inflation représente un autre problème majeur pour chaque famille. En effet, il est parfois dur de comprendre pourquoi le pays est classé 5ème plus pauvre au monde vu les voiture de luxe qui circulent dans les rues, le nombre des hôtels et restaurants. Toutefois, l’augmentation du nombre des marchands ambulants et des mendiants dans plusieurs régions de Madagascar confirme véritablement ce classement. Les tenants du pouvoir ne sont pas près de trouver une solution radicale face aux plaintes quotidiennes de la population malgache. Ceux-ci préfèrent se focaliser sur d’autres priorités qui ne correspodent pourtant pas au besoin véritable de la nation. Cette hausse du prix est certes nécessaires, mais ne répond pas aux attentes des propriétaires de taxi. Et c’est la population malgache elle-même qui en subira les conséquences ensuite.

Athanase