Transport terrestre – Toujours des lacunes dans les règles instaurées !
Le ministère des Transport a une fois de plus réitéré ses exigences par rapport aux règles imposées au niveau des véhicules de transport à Madagascar. Tout est compris dans le lot, que ce soient les véhicules à deux roues ou les voitures. En effet, même si ces règles en question existent depuis belle lurette, les usagers de la route y ont toujours fait abstraction. Certains disent que les règles sont faites pour être enfreintes. Mais dans le cas de Madagascar, nombreux sont les principes appliqués dans les lois malgaches qui ne sont pas respectés correctement. Particulièrement au sujet du transport terrestre. Qu’il s’agisse du port de casque pour les motos, de la mise en place d’une ceinture de sécurité pour toute personne se trouvant à l’avant du véhicule, les abus de vitesse, des conduites en état d’ivresse et bien d’autres délits réalisés. De ce fait, pour la sécurité ainsi que le confort des usagers, c’est-à-dire les conducteurs et les passagers, les agents de la circulation sont alertes et font des vérifications à chaque coin de rue. Or, les sévères contraventions ne sont remises qu’aux conducteurs de taxibe, la plupart du temps.
Faire bonne figure
L’application de ces mesures de sécurité a été une fois de plus réitérée par le responsable en personne, surtout afin d’éviter les accidents de circulation. Le feed back de tous les accrochages et collisions ainsi que toutes les victimes déclarées se fait un peu tard et inutile à bien des aspects. En effet, les autorités malgaches ne se montrent pas assez sévères par rapport à l’inconscience et l’imprudence permanente des usagers de la route. A noter que les agents de police de route ont acquis une réputation d’agents facilement corruptibles au fil des années et sont même les premiers à demander leur « quota du week-end » afin de fermer les yeux sur les infractions commises. Le ministère des Transports se doit de gérer les éléments de son organisation, au lieu de faire une redondance sur l’application des règles que personne n’est en mesure de respecter. Cela semble être plutôt une façon d’amadouer la population malgache en faisant semblant d’agir pour ne pas perdre la face. Comme le cas de l’inculpation pour homicide involontaire du chauffeur de camion qui avait causé la mort d’une quarantaine de personnes à Anjozorobe. Le premier conducteur à être jugé pour sa faute alors que ce n’est pas le premier à avoir commis un accident d’une telle ampleur. Mais la population malgache voulait une action, et encore une fois il fallait faire bonne figure.
Athanase