Reboisement – Police nationale – 400 arbres plantés
La période de reboisement bat actuellement son plein. Et tous les ans, des millions d’arbres doivent être plantés pour compenser les milliers d’hectares de forêts réduits en cendres par les feux de brousse.
La Police nationale a procédé à sa journée de reboisement ce lundi 13 février 2017. Pour cette édition, ce Corps a choisi d’aller à Ambanitsena, et plus précisément dans un des camps de la police. En tout, les membres du corps ont plantés plus de 400 jeunes arbres. Plusieurs variétés ont composé les nouveaux plants, à savoir des arbres fruitiers mais aussi des quinines et des sapins. Cette journée a été menée sous la houlette du ministre de la Sécurité publique, et le contrôleur général de la police, Anandra Norbert. Dans son allocution, le ministre a déclaré que « c’est du devoir de la nation de planter des arbres ». Et dans la catégorie des premiers concernés figure la police nationale. Car d’un côté, elle est responsable de la quiétude de la population. Et l’environnement dans lequel elle évolue est également un paramètre déterminant de la paix dans la société. C’est pourquoi, à travers cette action, la Police nationale veut prouver son engagement envers la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique. De plus, cette édition a une particularité par rapport aux précédentes puisque des spécialistes issus du ministère chargé de l’Eau et des forêts sont spécialement venus pour donner des conseils et former sur les bonnes pratiques à appliquer lors de la plantation d’arbres.
Besoin de suivi
Chaque année, durant cette saison, de nombreux établissements, institutions et associations se mobilisent pour participer au reboisement. Pourtant, peu de ces acteurs connaissent la nécessite d’un suivi des plants après le reboisement. En effet, pour être pleinement viable, ces jeunes plants ont besoin d’eau et d’engrais durant une certaine période. Malheureusement, à défaut d’entretien, la grande majorité de ces jeunes plants meurent quand la saison sèche arrive. D’autre part, ledit entretien requiert des moyens financiers que tous les intervenants n’en ont pas. C’est dans ce besoin que l’action de l’Etat doit se faire sentir. A noter qu’avant toute action de reboisement, les intéressés ont le devoir de demander aux autorités compétentes les zones de reboisement et doivent les aviser de leurs intentions et du nombre de plants prévus à cet effet. Ceci dit, le gouvernement devrait donc être à même d’assurer ce suivi, tout au moins pour que les volontaires n’aient pas agi vainement.
Seheno Kely