La commune urbaine d’Antananarivo procède à l’enlèvement des affiches indésirables dans la capitale. Selon une source après de la municipalité, les nouvelles églises communément  connues sous l’appellation de « secte » par la population sont les principales responsables de ces  « affiches sauvages » qui souillent les infrastructures dans le centre-ville et ses environs. Dans le premier arrondissement, notamment au niveau du tunnel d’Ambohidahy, des kilos de posters qui ont été collés sur les parois ont été enlevés hier. Le délégué du premier arrondissement a expliqué que la pose des affiches dans la capitale nécessite l’obtention d’une autorisation auprès de la municipalité. Effectivement, les sectes, les centres de formation ainsi que les artistes sont les premiers qui ne respectent pas la loi régissant les annonces publicitaires par affiche dans la capitale. Pourtant, la municipalité n’a pas encore annoncé le type de poursuite et de sanction contre les « affichages sauvages » en cas de ….

Le développement au ralenti

La stratégie de développement initiée par la commune urbaine d’Antananarivo demeure au stade de l’assainissement de la ville. Pourtant, la population attend encore de grosses transformations pour la modernisation de la capitale. Cela nécessite la mise en œuvre de nouvelles infrastructures publiques répondant à la demande de l’explosion démographique. Les séances de cache-cache journalières entre les éléments de la  police municipale et les marchands ambulants ne suffisent pas pour redorer l’image de la ville. La capitale a besoin de nouveaux marchés pour accueillir tous les vendeurs illicites. La ville doit également être dotée de parkings et de nouvelles routes pour remédier aux embouteillages. Pourtant, la municipalité n’est même pas en mesure de faires les travaux de réhabilitation requis pour sauvegarder les infrastructures déjà existantes mais en état de délabrement à cause du manque d’entretien.

Dom