Education – Vers la constitution des cadres pour les curricula
Face à un système d’enseignement dépassé par les demandes au niveau du monde professionnel, le nouveau système prévu à travers le Plan sectoriel de l’éducation requiert des améliorations à tous les niveaux.
Depuis plusieurs années maintenant, le gouvernement met un point d’orgue à prioriser le secteur de l’éducation. Pour ce faire, le ministère de l’Education nationale (Men) redouble d’efforts pour mettre en place un système de qualité. Vers l’atteinte de cet objectif, il effectue des ateliers et des rencontres au niveau technique pour améliorer les acquis et rénover un enseignement devenu obsolète après plus de 50 ans de mise en œuvre. C’est pourquoi, le cadre d’orientation et d’organisation des curricula concernant l’éducation à Madagascar va se constituer pour bientôt. Par ailleurs, un atelier de validation sur ce volet a été organisé par la direction des curricula et des intrants auprès du ministère de l’Éducation nationale en la salle de conférences à Anosy. A noter que cette rencontre a été réalisée grâce à l’Unesco, qui s’est chargée du financement de cette réunion de réflexion concernant l’éducation à Madagascar. D’après le secrétaire général du Men, Justet Rolland Rabeson, ayant honoré de sa présence et déclaré ouvert cet atelier, ce stade entre dans le processus de la mise en place du Plan sectoriel de l’éducation (Pse). C’est donc une étape primordiale dans la réforme du système scolaire au niveau de l’enseignement de base. D’ailleurs, c’est désormais une nécessité d’aboutir à la mise en place d’une éducation de qualité dans le pays.
7 grands axes
Durant deux jours, les directeurs généraux, les directeurs centraux, les représentants des écoles privées, des partenaires techniques et financiers, du conseil national de l’éducation, des directions régionales de l’éducation nationale et des circonscriptions scolaires ont réfléchi et discuté sur sept grands axes correspondant à cet atelier. Il s’agit respectivement du calendrier scolaire, du programme scolaire, de l’approche pédagogique convenable, de la langue d’enseignement, du profil de sortie, de l’évaluation et de la finalité de l’éducation. Il est à noter que ces axes concernent surtout l’éducation fondamentale délimitée en neuf années et sont divisées en trois sous-cycles. En d’autres termes, à la fin de ces 9 années d’études, l’élève doit être en mesure de répondre au besoin du monde du travail s’il décide de s’arrêter à ce niveau. C’est donc un enjeu immense qui se joue par rapport aux décisions prises. En effet, ce sont celles-ci qui détermineront la réussite de la réforme de l’éducation ou non.
Seheno Kely