Jirama – Le Premier ministre, de nouveau sur le terrain
Face à la situation de la Jirama actuelle et surtout vu le fait que le délestage ne semble pas vouloir prendre fin, le Premier ministre Olivier Mahafaly a effectué une descente sur terrain auprès des centrales de Mandroseza et de Mandraka.
Il faut souligner qu’il ne s’agit pas de la première intervention du Chef du gouvernement en ce qui concerne les problèmes de la Jirama et, cette fois-ci, il a été accompagné par le ministre de l’Economie et également ministre de l’Energie par intérim, le Général Raveloarison Herilanto. D’après ces derniers, l’approvisionnement de la capitale en électricité serait actuellement assuré par quatre turbines, à savoir celles de Mandroseza, de Sabotsy Namehana, de Faralaza et enfin de Vontonvorona. L’insuffisance de production de ces quatre centrales serait bientôt comblée par une cinquième qui sera bientôt mise en place à Ankadivoribe. Ainsi, le Premier ministre a tenu à rassurer sur le fait que le délestage prendra bientôt fin grâce à ces efforts. D’ailleurs, il semblerait que, depuis deux jours, les heures de délestage ont diminué de manière conséquente. Par ailleurs, le Gouvernement a réitéré ses exigences dans la gestion de la Jirama. Surtout en ce qui concerne la lutte contre les mauvaises pratiques, une des raisons principales ayant motivé la nomination d’un administrateur délégué pour la Jirama en remplacement de la structure précédente et du limogeage du Directeur général et du Président du conseil d’administration. Aussi, comme il l’avait annoncé, il y a de cela quelques mois, le Premier ministre exige que la compagnie nationale d’électricité mette fin aux vols d’électricité qui lui font perdre plusieurs millions d’Ariary. Les contrôles par le gouvernement reprendront après quelques mois d’interruption. Le fait est que bien des stratégies ont été adoptées pour remettre la Jirama sur les rails et surtout pour épargner la population des coupures à longueur de journée, de semaine, de moi, d’année… mais rien n’a réellement changé depuis, et la Jirama reste toujours ce qu’elle est, une machine à engloutir argent et électricité.
Régis Kabary