Gestion de la ville d’Antananarivo – Les jeunes étudiants ont leur mot à dire
Un débat a été effectué au sein de l’Université Catholique de Madagascar (Ucm), hier par les étudiants en master I de la filière droit privé et science politique. A cet effet, trois personnalités de la ville d’Antananarivo ont été conviées, notamment un journaliste et directeur de la Tv plus Madagascar, la présidente du parti Freedom et conseillère municipale au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (Cua), Lalatiana Rakotondrazafy, ainsi qu’une représentante de la Cua. Madagascar souffre d’un certain dysfonctionnement des services publics, c’est en partie à cause du problème structurel et de mauvaise gouvernance à tous les niveaux. On pourrait prendre comme exemple la Commune urbaine d’Antananarivo (Cua) où plusieurs problèmes sont visibles à cause de ce problème structurel et cette mauvaise gouvernance. Ce qui nous amène à notre sujet « Si j’étais Maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo » où nous allons essayer d’analyser les problèmes en trouvant des solutions par rapport à ces derniers. Telle est la base même de l’exposé présenté hier par ces étudiants en droit et science politique.
Mauvaise gouvernance
« Le populisme dans le cadre des élections présidentielles de la propagande à l’investiture » avait également été évoqué dans ce débat, ou précisément cet échange d’après les dires de l’un des exposants. En effet, il ne s’agissait nullement de convaincre ces invités mais de discuter librement et ouvertement des problèmes que subit le pays avec eux. En effet, entre théorie et pratique, il y a souvent une divergence d’opinions. Toutefois, ces étudiants ont su toucher un point relativement sensible que les tenants du pouvoir ont toujours mis de côté. Tout a été effectivement évoqué, du délestage à l’insécurité et les difficultés que la population malgache doit subir, jusqu’à la mauvaise gouvernance des dirigeants de Madagascar actuellement. « … Je devrai connaître le sens de la commune. … Je devrai connaître ce qu’est un maire. », avaient-ils crié haut et fort étant donné que la majorité des tenants du pouvoir dans le pays semblent ne plus tenir compte du désir profond de la nation à l’heure actuelle, ni même de la population malgache tout court. Or « l’atmosphère à Madagascar devient de plus en plus lourd », d’après le Professeur Rasolo André, le professeur de ces étudiants. Des changements doivent donc être au plus vite élaborés que cela soit tant au niveau de la population malgache que celui des dirigeants eux-mêmes.
Athanase