Face à la recrudescence des bandits dans la ville d’Antananarivo, les escrocs se font également de plus en plus nombreux. D’ailleurs, personne ne peut identifier leurs manœuvres frauduleuses, et tout le monde se fait berner facilement.

L’affaire qui suit s’est déroulée depuis le mois de décembre de l’année 2016. Pour rappel, un docteur avait croisé un escroc, du côté d’Ambodivona, dans la ville d’Antananarivo. C’était précisément le 27 décembre 2016 et la victime en question n’avait aucune idée du piège qui l’attendait. Le bandit l’avait abordé d’après les informations reçues en lui proposant d’acheter de l’huile fait à base de vanille qu’il avait en sa possession. Celui-ci a passé plusieurs minutes à convaincre le médecin qui avait finalement décidé d’acheter le produit. Le prix avait été convenu à six millions d’ariary, pour un total de 20 litres de l’huile essentielle de vanille. En effet, ce type de produit est connu pour avoir un coût particulièrement élevé car depuis 2005, si le prix de la vanille préparée varie entre 16 000 ariary à 25 000 ariary, l’huile essentielle pouvait se vendre entre 160 000 ariary et 400 000 ariary le litre.

Responsabilité

Toutefois, les choses n’étaient pas ce qu’elles paraissaient être dans la mesure où la découverte de la non authenticité du produit a été aperçue dès l’entrée du docteur au laboratoire. Celui-ci avait effectivement vérifié l’huile dès son arrivée, et c’est à ce moment qu’il avait pu constater que l’huile vendue n’était autre que de l’eau mélangée avec un peu de colorant ainsi qu’une arôme de vanille. Or, la transaction avait déjà été effectuée et l’argent déjà entre les mains de l’escroc qui avait déjà disparu de la circulation. La victime s’est empressée de porter plainte auprès du poste de police du huitième arrondissement d’Analamahitsy, le mois de janvier dernier. Les agents avaient directement ouvert une enquête sur le sujet en se référant à toutes les informations qu’ils pouvaient récolter ainsi qu’à tous les pièges instaurés en vue de mettre la main sur le bandit en question. Ce dernier avait été bien entendu coffré à Manjakaray, le 12 février 2017. Celui-ci n’avait même pas cherché à nier sa responsabilité dans l’affaire, et avait même affirmé avoir eu plusieurs victimes depuis maintenant plusieurs années. Par ailleurs, les agents des forces de l’ordre ont également appris que l’individu était originaire d’Antsohihy. Il est venu dans la capitale uniquement pour accomplir ses manœuvres frauduleuses.

Athanase