Reboisement – Le Premier ministre veut un suivi
Tous les employés de la Primature ainsi que ceux du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation dirigés par le Premier ministre Olivier Mahafaly ont effectué hier leur reboisement dans la journée d’hier. Et comme d’habitude, ce fut le site Tsimahabeomby, du fokontany d’Ambohitrantenaina, commune d’Imerintsiatosika qui a été choisi pour cette édition 2017. Cette fois-ci, près de 5 000 jeunes plants ont été mis en terre dont des « rotra », des eucalyptus et des « ananambo ». On parle bien d’édition car ce n’est pas la première fois que ces derniers effectuent cette activité et ce ne sera évidemment pas la dernière. Et pourtant, malgré le fait qu’ils reviennent depuis quelques années sur le même site, le Premier ministre a fait remarquer que le terrain demeure toujours un terrain vide sans aucun arbre où l’on pourrait s’abriter. Le maire de la Commune urbaine d’Imerintsiatosika a également fait mention de ce fait en soulignant qu’après les multiples reboisements qu’il a vus défiler, d’aucuns des gens qui sont venus sur le terrain ne sont revenus pour voir si les jeunes plants ont poussé ou non. Face à cela, le Premier ministre a déclaré qu’à partir de maintenant, un suivi des arbres plantés sera effectué par une commission qu’il mettra en place d’ici peu. Une commission qui verra la participation de techniciens mais également de la population locale qui sera en première ligne.
Responsabilité commune
Le Premier ministre Olivier Mahafaly a également souligné l’importance de la préservation de l’environnement qui, selon lui, relève d’une responsabilité commune. C’est d’ailleurs l’un des points clé sur lesquels se base le Plan national de développement. Cependant, le chef du Gouvernement a déclaré que malheureusement, il y a ceux qui essaient de réhabiliter ce qui a été détruit et reconstruire le pays et il y a ceux qui ne font que critiquer, sans apporter aucune solution et ne font que menacer les efforts déjà effectués. En ces termes, Olivier Mahafaly n’a pas seulement parlé de la situation environnementale mais aussi et surtout politique à Madagascar. En clair, il s’agit d’un message à l’endroit des détracteurs du régime qui aurait à l’esprit de semer le trouble au niveau de la population actuellement et qui n’arrêtent pas de lancer des piques aux dirigeants. Car le pays n’a plus besoin des personnes qui ne peuvent agir et prendre des responsabilités mais qui se contentent de regarder et de critiquer les autres.
Ny Aina Rahaga