La Cua, encore une fois, non-répondante !
Ce projet n’est pas nouveau pour les tananariviens, à quelques nuances près dont le wifi – qui ne sera peut-être pas gratuit –, les caméras de surveillance et/ou, entre autres, les écrans publicitaires. Il est à rappeler que depuis 2010, une étude concernant la mobilité urbaine a été menée par des experts internationaux et malgaches, et en 2013, plusieurs options ont été présentées aux dirigeants de la Cua de l’époque, dont l’utilisation de nouveaux bus de la même capacité que celui présenté hier. Comme cette année-là a été électorale avec la tenue de la présidentielle, et bien sûr les communales un peu plus tard, selon la prévision de tous, on a alors décidé de laisser à la prochaine équipe élue – cette fois-ci, et non-désignée – le choix de trancher sur le projet à réaliser. Seulement, la tenue des municipales et des communales ont pris plus de temps, c’est-à- dire en 2015. Et par la suite, cette nouvelle équipe dirigeante de la Capitale de Madagascar est loin d’être à la hauteur des attributions et tâches qui lui incombent. La gestion de la circulation urbaine, dont le transport en commun, figure parmi les principales missions de la Cua mais force est de constater qu’à part la vente des parkings à la société EasyPark, Lalao Ravalomanana et son staff n’ont strictement rien fait. Les embouteillages restent monstrueux partout dans la Capitale, et ce, à toute heure de la journée tandis que les taxibe et sont toujours les rois des rues d’Antananarivo. A Analamahitsy par exemple, les usagers se plaignent d’un bouchon qui pourrait durer 3 heures. Pire même, de nouvelles décisions municipales rendent impossible la vie de la population, comme le changement de l’arrêt d’Anosikely au sein de la cité des jardins.
Mis à la porte
Sur d’autres volets dont l’assainissement comprenant les canaux d’évacuation d’eaux usées et d’eaux de pluie, la gestion des ordures, la réhabilitation des chaussées et trottoirs d’Antananarivo, et entre autres, l’insécurité, la Cua est complètement absente.
A dire vrai, la seule et unique infrastructure construite par l’actuelle équipe dirigeante reste les toilettes de Tsimbazaza mais on peut noter aussi que l’administration de Lalao Ravalomanana a connu 4 organigrammes, 3 premiers adjoints au maire, une dizaine directeurs ou chefs de départements, et plusieurs délégués au maire des arrondissements mis à la porte ainsi qu’une interminable chasse aux marchands ambulants ! Et puisqu’on parle de l’insécurité, on sait que celui qui a remplacé Gabriel Harison, c’est-à-dire, assurant l’intérim du premier adjoint au maire, le Colonel Ramboasalama dit « Colonel Rambo » ( !), s’occupe justement de ce volet délicat mais bizarrement, l’insécurité a connu une flambée jamais connue auparavant. Les arrêts de taxibe ainsi que les marchés hebdomadaires deviennent les foyers des pickpockets si les toutes les ruelles – toutes, sans aucune exception, et même les escaliers autour d’Analakely – de la Capitale sont les fumoirs de cannabis des drogués.
En un mot, la population tananarivienne en a marre de voir cette équipe ne rien f… que plumer les honnêtes gens qui essaient de survivre face au marasme économique dans lequel se trouve le pays tout entier. D’où cette intervention du « fanjakana foibe » avec l’arrivée de bus … intelligent !
Teddy Bear